Direction et Gestion d'un établissement social et médico-social

 
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Partie 3 - Mettre en place la stratégie de l'établissement
Chapitre 2 - Le projet d'établissement

3.2/4 - Projet d'établissement et projet associatif

Le projet associatif est à situer dans son contexte : celui du monde associatif, un secteur qui n’a cessé d’évoluer depuis sa loi fondatrice de 1901.

Comment s’inscrit-il aujourd’hui dans le cadre des nouvelles gouvernances ?

Une méthodologie d’élaboration du projet associatif est présentée ici, comprenant deux phases :

  • l’état des lieux et le cadrage de la démarche ;

  • la définition du projet.

Un exemple de contenu d’un projet associatif est proposé.

I - Le projet associatif dans son contexte

Un projet démocratique

L'association est porteuse des fondements de l'idéal du vivre ensemble républicain. Issue de la société civile, elle constitue un corps intermédiaire entre l'état et les individus. Elle illustre la capacité de la société à agir sur et par elle-même, en redonnant sens et identité à des populations qu'elle représente.

Elle est une liberté publique fondamentale garantie par la Constitution et la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Elle participe à ce titre à la citoyenneté et organise une certaine idée de la démocratie. La loi de 1901 précise en effet qu'elle est la réunion de personnes développant librement une action collective en vue de la réalisation d'objectifs autres que le partage de bénéfices. Sa principale caractéristique réside dans le fait qu'elle est guidée par le principe d'égalité : « un homme, une voix ».

Une nouvelle donne sociale

La seconde partie du XXe siècle révèle une histoire associative construite parallèlement à l'état providence. À partir des années 1970, les mutations sociétales ont marqué profondément les associations qui ont dû s'adapter aux évolutions sociologiques et à celles des politiques publiques. Les effets du chômage de masse, des phénomènes d'exclusion, d'une société de plus en plus individualiste et des lois de la décentralisation ont distendu le compromis entre l'État et le secteur associatif.

Le modèle nouveau, qui apparaît à partir du milieu des années 1980, inscrit les associations et les services et établissements qu'elles gèrent dans la quasi-obligation de démontrer non seulement la qualité et l'efficience de leurs interventions mais également d'apporter la preuve de leur utilité sociale. La nouvelle donne interroge les associations sur leurs capacités à construire et entretenir des relations contractualisées, contrôlées, évaluées avec des institutions déconcentrées ou décentralisées, tout autant qu'avec des usagers, tant et si bien que les associations doivent dorénavant faire valoir et garantir leur légitimité.

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