Conférence sociale : priorité à l’emploi

Publié le 29 juillet 2014 à 0h00 - par

La Grande conférence sociale de début juillet a été l’occasion, pour le gouvernement, de réaffirmer que l’emploi constitue « la priorité centrale » de son action.

Ouverte par le président de la République et clôturée par le Premier ministre, la troisième Grande conférence sociale s’est tenue les 7 et 8 juillet, au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Les débats ont permis de dégager trois axes prioritaires d’actions, avec l’emploi comme « priorité centrale », a détaillé le gouvernement, lors du Conseil des ministres du 9 juillet. Voici la feuille de route arrêtée par le gouvernement pour « gagner la bataille de l’emploi ».
 

L’emploi des jeunes

« Gagner la bataille pour l’emploi passe, en premier lieu, par des mesures en faveur de l’emploi des jeunes », a insisté le gouvernement. Tout commence par une meilleure articulation entre la formation initiale et l’insertion professionnelle des jeunes, la prévention des sorties du système éducatif sans qualification et la lutte contre les discriminations. La garantie jeune, en cours d’expérimentation, qui bénéficie aujourd’hui à 10 000 jeunes, sera étendue à 50 000 jeunes en 2015 pour aller vers 100 000 en 2017.
 

L’emploi des seniors

L’emploi des seniors et des personnes durablement éloignées de l’emploi doit, également, mobiliser les énergies, à la fois, par un accompagnement (accompagnement renforcé pour 270 000 chômeurs de longue durée par Pôle emploi) et des outils dédiés (80 000 contrats initiative emploi en 2015).

À l’issue d’un travail préparatoire mené par le ministre du travail, en lien avec les associations du domaine de l’insertion, une négociation interprofessionnelle sur les demandeurs d’emploi de longue durée pourra s’ouvrir. Cette annonce répond à une demande pressante des associations de solidarité réunies au sein du Collectif Alerte.
 

Relancer l’apprentissage

L’apprentissage, qualifié de « voie d’excellence pour l’accès à l’emploi », va bénéficier d’un plan de relance global, combinant mesures immédiates (100 millions d’euros de crédits européens fléchés, 200 millions d’euros mobilisés par l’État pour aider les entreprises qui embauchent des apprentis et les CFA, 80 millions au titre du programme d’investissements d’avenir) et mesures structurelles (améliorer l’image de l’apprentissage, passer de 40 000 à 60 000 le nombre d’apprentis formé par l’Éducation nationale, ouvrir effectivement la fonction publique d’État à l’apprentissage avec l’objectif de passer, en deux ans, de 700 à 10 000 jeunes accueillis, simplifier la règlementation) pour lever les obstacles qui freinent sa progression et atteindre l’objectif de 500 000 apprentis en 2017.

Une réunion se tiendra à la rentrée avec les partenaires sociaux, les régions et le service public de l’emploi afin d’établir ce plan de relance, a annoncé le gouvernement.

 


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