La contribution de l’Unaforis aux États généraux du travail social

Publié le 28 octobre 2014 à 0h00 - par

L’Unaforis plaide « pour une stratégie de formation professionnelle qualifiante au service d’une politique nationale d’intervention sociale territorialisée ».

Représentés par l’Union nationale des associations de formation et de recherche en intervention sociale (Unaforis), les établissements de formation en travail social « se sont investis activement et volontairement » dans la préparation des États généraux du travail social (EGTS). La « refondation du travail social » voulue par le plan contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, notamment via les EGTS, « passera par celle de son dispositif de formation à l’intervention sociale, dans le cadre d’une stratégie nationale et régionale identifiée et portée politiquement », estime l’Union. Les établissements de formation adhérents de l’Unaforis « y participent dans ce sens ».

Souhaitant apporter « sa contribution politique » au débat, l’Unaforis a présenté, mi-octobre, dix contributions « pour une stratégie de formation professionnelle qualifiante au service d’une politique nationale d’intervention sociale territorialisée ».

Contribution n° 1 : Les diplômes doivent à l’avenir garantir un professionnalisme commun à plusieurs métiers
Cela implique, notamment, « d’établir un socle commun de formation par niveau, du niveau V au niveau I », et « de réfléchir spécifiquement aux parcours de cadres intermédiaires et de dirigeants ».

Contribution n° 2 : L’envie de préparer ou d’approfondir un métier de l’intervention sociale passe par une meilleure orientation
L’Unaforis propose d’instaurer une aide et un accompagnement à l’orientation, en amont et tout au long de la formation, sur tout le territoire.

Contribution n° 3 : Les parcours de qualification doivent pouvoir se construire de manière personnalisée sur tout le territoire
Pour l’Union, les formations à l’intervention sociale de demain devront « être reliées par des passerelles et équivalences à d’autres cursus d’enseignement supérieur dépendant d’autres ministères ou grandes écoles, notamment par le biais des crédits et des grades définis et attribués selon les critères communs européens ».

Contribution n° 4 : Construire une offre de formation continue certifiante inter-branches professionnelles
Selon l’Unaforis, il devient « urgent de mettre en place au niveau national des compléments durables à la formation initiale, assortis d’une certification de compétences reconnue au-delà de l’organisme de formation qui a dispensé la formation ».

Contribution n° 5 : Diversifier les modes de professionnalisation par alternance
« La question est moins de savoir si le stage long et gratifié doit être conservé à l’identique que de rappeler les fondamentaux qui ne peuvent s’acquérir que par cette alternance, entre apprentissages de terrain et apports en centre de formation », insiste l’Union.

Contribution n° 6 : Appel à un contrat renouvelé entre les milieux professionnels, les établissements de formation et les professionnels en devenir ou en exercice
L’Unaforis prône un « new-deal » entre tous les acteurs du secteur, autour du parcours des personnes concernées : étudiant, apprenti, professionnel en exercice, demandeur d’emploi, personne en reconversion.

Contribution n° 7 : Garantir une insertion opérationnelle et qualifiée dans l’emploi

Contribution n° 8 : Actualiser en permanence le contenu et la forme des formations

Contribution n° 9 : Diversifier les acteurs et les pratiques de la formation professionnelle à l’intervention sociale

Contribution n° 10 : Se doter d’un appareil de formation territorialisé dédié et agréé d’enseignement professionnel supérieur de l’intervention sociale

Qu’ils s’appellent Hautes écoles professionnelles en action sociale (et de santé) (HEPAS(S)) et/ou établissement d’enseignement supérieur privé ou public d’intérêt général (ESPIG), les établissements de formation à l’intervention sociale de demain seront « le résultat d’une co-construction avec les conseils régionaux et les regroupements universitaires de chaque territoire », assure l’Union.

L’Unaforis incite l’État et les conseils généraux à se saisir des EGTS « pour reconfigurer utilement et efficacement pour demain » les formations du secteur et l’appareil de formation qui les dispensent. Ceux-ci « ne doivent pas laisser passer cette conjonction unique d’évolutions et de changements », plaide l’Union.

L’intégralité des dix contributions de l’Unaforis aux EGTS est à découvrir sur : www.unaforis.eu


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