Ouverture de l’apprentissage aux chômeurs de longue durée

Publié le 5 mai 2014 à 0h00 - par

Le président de la République vient d’annoncer des aménagements dans les dispositifs de la politique de l’emploi à destination des chômeurs de longue durée et des seniors.

Ouverture de l’apprentissage aux chômeurs de longue durée

François Hollande a annoncé, le 28 avril, des aménagements dans les dispositifs existants de la politique de l’emploi. À savoir : l’ouverture de l’apprentissage à tous les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an et l’« amélioration » du contrat de génération, qui ne décolle pas.

En principe, l’apprentissage est, jusqu’à présent, réservé aux jeunes âgés de 16 à 25 ans. « L’idée, c’est que nous puissions ouvrir la porte des entreprises à ces chômeurs de longue durée », a expliqué le chef de l’État. Il reprend ainsi une idée émise dans un rapport du PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet.

Parallèlement, pour favoriser le retour à l’emploi des seniors, le président de la République veut « améliorer » le contrat de génération. Objectif : inciter à l’embauche des seniors et plus seulement des jeunes.

« Toutes les entreprises, et notamment les plus petites, n’ont pas forcément dans leurs effectifs des salariés de plus de 57 ans. C’est pourquoi je propose que le dispositif soit amélioré et renforcé », a avancé François Hollande. Idée phare de sa campagne présidentielle, le contrat de génération, lancé il y a un an, peine à s’imposer. Seules 23 000 aides ont été demandées depuis son instauration, loin de l’objectif initial de 75 000 jeunes embauchés en un an !

Le gouvernement étudierait deux aménagements du dispositif : moduler le montant de l’aide selon qu’il s’agit d’un maintien dans l’emploi ou d’un recrutement, afin que le recrutement soit mieux rémunéré ; permettre d’inverser la logique du mécanisme, afin d’aider financièrement des entreprises qui recruteraient des seniors en conservant un jeune.