« Le site du conseil général du Lot a été piraté pendant trois heures, par un groupe tunisien dénommé Fallaga Team et nous sommes en train de rédiger une plainte », a indiqué à l’AFP un représentant de l’institution départementale. « Notre page d’accueil était redirigée vers une adresse diffusant un discours intégriste. Dès qu’on en a eu connaissance, on a coupé l’accès au site », a précisé la même source.
Le conseil général du Lot a signalé l’incident au centre gouvernemental de veille chargé de répertorier ce genre de cyberattaques.
Des sites internet très divers – de collectivités, d’établissements scolaires ou encore d’entreprises – avaient déjà été piratés dimanche ailleurs en France, dans le Sud-Ouest notamment ainsi qu’en région parisienne, avec la mention « J’atteste qu’il n’y a de Dieu qu’Allah ».
Dans le Tarn, le site internet de la commune de Saint-Juéry où des impacts de balle avaient été relevés vendredi matin sur une mosquée, a été piraté samedi par un groupe se revendiquant « sahraoui ». « Un conseiller municipal a envoyé un message aux pirates et ces derniers ont répondu que l’État marocain les oppressait », a expliqué à une correspondante de l’AFP le maire de la ville proche d’Albi, Jean-Paul Raynaud, évoquant « un amalgame ».
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