Depuis la loi du 4 mars 2002, applicable aux enfants nés à compter du 1er janvier 2005, les parents peuvent choisir le nom transmis à leur descendance : celui du père, de la mère, ou le double nom dans l’ordre qu’ils choisissent.
Dix ans après le vote de cette loi, le nom du père est attribué dans 83 % des cas et celui de la mère dans 6,6 % des cas. Ces derniers concernent presqu’uniquement des enfants non reconnus par leur père à la naissance, observe l’Ined à partir des statistiques de l’Insee (métropole et outre-mer hors Mayotte).
Parmi les 9 % d’enfants ayant reçu un double nom de famille, 7,3 % portent le nom du père suivi de celui de la mère, et 1,7 % portent le nom de la mère en premier.
La possibilité de transmettre les noms des deux parents est encore peu connue du grand public, rapporte l’Ined.
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