« Après un premier test au mois de juin, la plateforme pédagogique SafeGouv sera lancée à la rentrée universitaire 2017 avec 80 étudiants de l’école d’ingénieurs de Polytech », a déclaré à l’AFP Julien Valiente, professeur associé en cybersécurité de cette école d’ingénieur. « Les étudiants identifieront des failles et proposeront des solutions ».
« La cybersécurité est un enjeu d’avenir pour nous. Les hackers se renouvellent sans cesse et nos étudiants aussi », a déclaré Marie Masclet de Barbarin, vice-présidente de l’université Aix-Marseille lors d’une conférence de presse, se réjouissant de « l’expérience professionnelle » que cette initiative offrirait à ses étudiants.
« Il y a plusieurs milliers d’attaques par jour des réseaux informatiques de la ville », a rappelé lors de cette conférence Caroline Pozmentier, l’adjointe au maire de Marseille en charge de la sécurité.
La start-up Net Guard, fondée en 2016, propose l’identification de vulnérabilités informatiques, et offre ce service gratuitement à la ville.
« Ces attaques peuvent être de l’ordre du cyberdjihadisme comme la publication sur le site de la ville de vidéos de décapitations par exemple ou plutôt du vol de données », a détaillé son président Ély de Travieso, citant également le sabotage de sites, la publication de fausses informations ou la saturation des accès.
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