Accord Rhône-Alpes / Isère pour des actions communes

Publié le 19 novembre 2014 à 0h00 - par

La région Rhône-Alpes et le département de l’Isère ont annoncé mardi 18 novembre leur décision de travailler ensemble dans les domaines de l’éducation et de l’aide aux communes et de se doter d’un outil de promotion économique commun.

Accord Rhône-Alpes / Isère pour des actions communes

Un « protocole d’intention » a été signé à Paris entre le président de cette région, Jean-Jack Queyranne et son homologue de l’Isère, Alain Cottalorda, en présence du secrétaire d’État à la Réforme territoriale, André Vallini, prédécesseur de M. Cottalorda.

Il s’inspire des objectifs de « clarté, de compétitivité et d’efficacité » qui sont ceux de la réforme territoriale en discussion au Parlement, alors que les collectivités sont souvent accusées de travailler chacune de leur côté, s’est félicité M. Vallini devant la presse.

« Les services départementaux implantés dans les 13 maisons de territoire de l’Isère et les services de la région présents en Isère se rapprocheront afin d’exercer leurs compétences au plus près des citoyens », déclare le texte de cet accord.

Concrètement, précise le protocole, « les services des deux collectivités exerceront leurs activités au profit des lycées dans  le cadre des orientations de la région, et des collèges dans le cadre des orientations du département ».

Cette « volonté de rechercher les mutualisations » entre les deux collectivités pourra notamment porter sur « l’accompagnement scolaire, l’orientation et la carte scolaire », a affirmé à la presse M. Queyranne. « Les collèges et les lycées, ce sont les mêmes questions », a relevé M. Cottalorda.

D’autre part, l’administration départementale pourra « être mise à la disposition de la région pour l’instruction et la gestion des aides aux communes et intercommunalités ».

Par ailleurs, la région Rhône-Alpes « entrera dans la gouvernance » de l’Agence d’études et de promotion de l’Isère, « pour exercer son rôle de collectivité leader du développement économique ».

Dans ce domaine, il faut « aller progressivement vers une forme d’intégration », a dit M. Queyranne, regrettant qu’il existe dans le pays « 150 agences de développement économique ».

Avec une organisation très décentralisée (3 800 des 4 600 agents du conseil général travaillent hors du siège grenoblois), « on a un modèle d’organisation proche des citoyens et des territoires, qui peut convenir à la région », a expliqué M. Cottalorda.
 

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