L’amendement du gouvernement sera présenté vendredi aux députés, lors de l’examen de la loi sur la transition énergétique, alors que la date de 2020 avait été votée en janvier par le Parlement.
« Avec une interdiction en 2020 » fait valoir l’organisation dans un communiqué, « les collectivités locales et les industriels avaient le temps de trouver des solutions et de reconvertir les emplois ».
« En ne laissant qu’une année de délai, le gouvernement détruira des centaines d’emplois industriels sur le territoire et mettra en grande difficulté des milliers de collectivités », juge-t-il.
Une loi votée en janvier prévoit en 2020 l’interdiction des pesticides dans les espaces verts et de fleurissement et, à partir de 2022, dans les jardins des particuliers (hors lutte contre les organismes nuisibles). L’entretien de la voirie, des terrains de sports et des cimetières n’est pas concerné.
Sur les 36 000 communes françaises, environ 10 % (3 800) sont engagées dans une démarche de réflexion sur la réduction des pesticides.
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