Manuel Valls souhaite un découpage cantonal qui tienne compte des particularités locales

Publié le 31 janvier 2013 à 0h00 - par

Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a souhaité mercredi 30 janvier 2013 que le découpage des cantons que va entraîner la mise en place du scrutin paritaire dans les départements – avec un binôme homme-femme dans chaque canton -, tienne compte des particularités locales.

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« Je souhaite que le découpage tienne compte des conditions des bassins de vie des zones côtières, des vallées en montagne », a déclaré le ministre en présentant devant la commission des Lois de l’Assemblée nationale son projet de loi, rejeté en première lecture au Sénat.

Ce redécoupage des cantons est nécessaire puisque le nombre de conseillers généraux, qui seront appelés conseillers départementaux, ne changera pas, a souligné le ministre en rappelant que l’actuel découpage date du Consulat.

L’écart de population entre deux cantons dans un même département sera de plus ou moins 20 %, a-t-il ajouté, précisant que cet écart avait été préconisé par le Conseil d’État. « J’aurais préféré un écart plus large, mais je souhaite ne pas prendre de risques sur ce point », a dit Manuel Valls.

Il a rappelé que le scrutin binominal paritaire a été préconisé en octobre, en clôture des états généraux de la démocratie locale, par François Hollande, qui avait alors souhaité un mode de scrutin qui conjugue « ancrage territorial et parité ». L’exécutif des régions et des départements sera également paritaire, a-t-il souligné.

Le texte prévoit par ailleurs d’abaisser le seuil du scrutin de liste pour les municipales de 3 500 habitants à 1 000.

Au Sénat, où la gauche est majoritaire, mais pas le PS seul, le projet de loi avait été rejeté, les communistes, qui réclament la proportionnelle, s’étant abstenus tandis que le RDSE (à majorité radicaux de gauche), pourtant partenaire de la majorité gouvernementale, n’a pas pris part au vote.

L’Assemblée nationale qui débattra le texte à partir du 18 février devrait l’approuver, le gouvernement y disposant d’une large majorité. Il reviendra ensuite au Sénat pour une deuxième lecture.
 

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