Auparavant, certains d’entre eux se retrouveront dès cette semaine, mercredi et jeudi, à Lyon, pour un sommet Climat et territoires.
Sources de solutions, « les villes doivent être entendues et présentes » dans l’accord mondial sur le climat, négocié dans le cadre de l’ONU par les seuls États, a expliqué la maire (PS) de Paris, au côté de l’ancien maire de New York.
« La conférence de Paris pourrait être un événement historique qui déterminera l’avenir de notre monde », a relevé M. Bloomberg, envoyé spécial de l’ONU pour les villes et le changement climatique. « Mais pour qu’elle ait un réel impact, les nations devront se fixer des objectifs plus ambitieux pour réduire les gaz à effet de serre, et les villes et régions peuvent y contribuer », a-t-il ajouté.
« Aujourd’hui, partout dans le monde, des villes agissent, parce que leurs citoyens l’exigent, que ce soit en Chine, en France, aux États-Unis… » a souligné l’homme d’affaires new-yorkais, rappelant que les villes produisent une large part des émissions et « peuvent agir rapidement », sur de nombreux rouages, comme les transports, le bâtiment, les déchets… Des actions « pas douloureuses, mais de bon sens ».
Organisé le 4 décembre à l’hôtel de ville de Paris, pendant la COP21, le « sommet des maires pour le climat », coprésidé par Mme Hidaldo et M. Bloomberg, veut inciter les collectivités à plus d’ambition en matière de réduction d’émissions et entend peser sur la conférence mondiale.
« Ce qu’apportent les maires, c’est ce pouvoir réel. La plupart des États l’ont compris (…) L’initiative des maires à Paris va leur être utile, elle va être utile aussi dans une pression diplomatique importante à l’échelle des Nations unies », a déclaré Mme Hidalgo.
Mardi matin, M. Bloomberg a été reçu par le président François Hollande, avec qui il a « discuté de la manière dont les villes peuvent contribuer à ses efforts pour rallier le monde » à la cause du climat.
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