Bilan de la Journée internationale des droits des femmes

Publié le 17 mars 2016 à 10h01 - par

Laurence Rossignol a dressé, le 9 mars, le bilan de la Journée internationale des droits des femmes 2016.

famille

Lors du Conseil des ministres du 9 mars, la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes a présenté le bilan de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars. En 2016, cette journée était placée sous le signe de « la mobilisation citoyenne, avec plus de 1 000 initiatives dans les territoires ». Elle a également été l’occasion, pour le président de la République, d’installer le nouveau Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh).

Cette journée internationale a aussi été « le point d’orgue de l’action interministérielle menée avec volontarisme tout au long de l’année », a déclaré Laurence Rossignol. Selon elle, la richesse des feuilles de route déclinant le bilan et les perspectives de chaque ministère en est la preuve. Ainsi, le gouvernement a engagé une mobilisation constante depuis 2012 en faveur des droits des femmes, avec « un objectif fort » : l’accès à l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. « Le travail fourni porte ses fruits et les avancées sont désormais tangibles : généralisation du téléphone grand danger, interdiction d’accès aux marchés publics et délégations de service public pour les entreprises ne respectant pas la loi sur l’égalité professionnelle, amélioration de l’accès à l’interruption volontaire de grossesse, réforme du congé parental, généralisation de la garantie contre les impayés de pensions alimentaires », a décliné la ministre.

Le gouvernement « va continuer à agir pour faciliter l’articulation entre vie professionnelle et vie familiale et aider les familles monoparentales à sortir des situations de précarité dans lesquelles elles peuvent se trouver », a assuré la ministre. Pour cela, les crèches à vocation d’insertion professionnelle seront développées ; une réflexion sera ouverte, en lien avec le ministre de la Justice, sur une simplification des procédures de fixation et de recouvrement des pensions alimentaires ; des solutions de répit en faveur des familles monoparentales seront expérimentées.

La lutte contre les violences faites aux femmes « sera bien sûr poursuivie ». Grâce à une proposition de loi sur le point d’aboutir, la prostitution sera reconnue comme une violence faite aux femmes. Des nouveaux chantiers pourraient être ouverts pour « une lutte contre les violences effectives dans l’ensemble des territoires », pour renforcer la lutte contre les violences sexuelles et pour mieux prendre en compte l’antériorité de violences dans le couple dans l’exercice de la coparentalité. La prévention de la radicalisation sera aussi renforcée.

Enfin, la lutte contre le sexisme doit être renforcée. Dans l’espace public, le plan national de lutte contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles dans les transports en commun « fera l’objet d’une mise en œuvre volontariste », a promis Laurence Rossignol. Dans le même sens, un travail partenarial sera initié pour faire reculer le sexisme dans la publicité.


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