La municipalité « a deux mois pour interjeter appel », précise à l’AFP Me Delphine Krust, confirmant une information du Parisien.
Dans cet ouvrage publié en 2011, Jérôme Morin, qui écrivait sous le pseudonyme d’Henri Rouant-Pleuret et avait masqué le nom de la municipalité visée, y dénonçait sa situation professionnelle à la suite d’une « mise au placard ».
Il avait été mis à pied pour violation de son obligation de réserve en février 2013, avec suspension de son salaire, pour 18 mois dont 6 mois avec sursis, après la parution d’un article de presse faisant le lien avec la ville de Pontault-Combault.
« La ville de Pontault-Combault n’a pas encore pris sa décision sur le jugement de M. Morin », a indiqué par téléphone le cabinet de la maire PS Monique Delessart, qui tranchera « après s’en être entretenue avec le conseil de la ville, l’administration et les élus ».
« C’est ce qu’on attendait depuis deux ans et demi », s’est félicité M. Morin, qui compte rencontrer très rapidement Mme Delessard, pour discuter de sa réintégration. « Je souhaite un boulot en adéquation avec mes compétences », a expliqué ce cadre de 41 ans spécialiste des questions environnementales.
Il va également demander à la municipalité le remboursement de ses salaires non perçus sur la période « et une indemnisation supplémentaire pour avoir été traîné dans la boue », selon son avocate.
Il doit reprendre ses fonctions le 1er décembre après avoir purgé une seconde mise à pied de six mois, décidée en juin 2014 et qu’il n’avait pas contestée en justice, après la réédition de son pamphlet sous un nouveau titre : « On ne réveille pas un fonctionnaire qui dort », selon l’avocate.
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