DNB : analyse des résultats de la session 2012

Publié le 3 mai 2013 à 0h00 - par

En 2012, 800 200 candidats se sont inscrits au diplôme national du brevet (DNB), en France métropolitaine et dans les départements d’Outre-mer (y compris Mayotte), soit 7 900 candidats de plus qu’à la session 2011. Examinons les caractéristiques de cette session.

Le diplôme national du brevet a été instauré an 1987. Il est attribué sur la base des résultats scolaires obtenus en classe de troisième, des notes attribuées à un examen de fin d’année et d’une note de vie scolaire. Depuis 2011, s’y ajoutent la validation du socle commun de compétences ainsi qu’une épreuve orale obligatoire d’histoire des arts.

En 2012, 661 100 candidats ont obtenu leur DNB, soit 23 500 lauréats supplémentaires par rapport à 2011 et un taux de réussite de 84,7 %. La proportion de lauréats au DNB dans une génération atteint 83,1 %, soit une hausse de plus de 3 points en un an. Les candidats à la série Collège sont très largement majoritaires, avec 89 % des inscrits (7 % pour la série Professionnelle et 4 % pour la série Technologique).

À compter de la session 2013, le diplôme national du brevet ne comportera plus que les séries Collège et Professionnelle.

Qui réussit le mieux ?

  • Les candidats de la série Collège obtiennent le meilleur taux de réussite (86,2 %), suivis de ceux de la série Technologique (78,8 %) et de la série Professionnelle (66,4 %). Ils sont d’ailleurs, proportionnellement, cinq fois plus nombreux (35,5 %) à obtenir une mention « Bien » ou « Très bien » que ceux des séries Professionnelle et Technologique.
  • Dans les trois séries, les filles obtiennent de meilleurs résultats que les garçons (+ 5,8 points). L’écart se confirme entre 2011 et 2012 : le taux de réussite des filles progresse de 1,4 point tandis que celui des garçons augmente de 1,2 point. Les lauréates sont également quatre sur dix à obtenir une mention « Bien » ou « Très bien », alors que du côté des garçons, ce n’est le cas que de trois garçons sur dix.
  • Les jeunes issus d’un milieu très favorisé réussissent mieux : 95,5 % contre 75,3 % des jeunes issus d’un milieu défavorisé.

Les résultats sont-ils homogènes sur le territoire ?

Bien évidemment, non… Toutes séries confondues, les candidats de l’académie de Rennes obtiennent, comme en 2011, les meilleurs résultats (90,4 % de réussite). Quelle que soit la série passée, leur taux de réussite est meilleur que la moyenne nationale.

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