Selon le ministère de l’Éducation nationale, la finalité de ces indicateurs est de « rendre compte des résultats du service public national d’éducation et [de] fournir aux responsables et aux enseignants des lycées des éléments de réflexion pour les aider à améliorer l’efficacité de leurs actions ». Les trois indicateurs sont les suivants :
- le taux de réussite au baccalauréat,
- le taux d’accès de seconde et de première au baccalauréat. Ce taux ne tient pas compte du nombre d’années nécessaire,
- la proportion de bacheliers parmi les sortants.
Au-delà du seul taux de réussite au baccalauréat, ces résultats permettent aux parents et aux élèves de s’informer sur chaque établissement. Cependant, de nombreuses voix discordantes se font entendre tant du côté des enseignants que des personnels de direction. En effet, ces derniers s’accordent à dire que ces fameux indicateurs servent avant tout les familles aisées à établir un classement et à faire leur « marché scolaire » à l’heure de l’assouplissement de la carte scolaire.
Depuis 2008, le niveau scolaire des élèves à l’entrée au lycée est pris en compte pour appréhender la valeur ajoutée des lycées d’enseignement général et technologique et des lycées professionnels publics et privés sous contrat. Il est mesuré par les notes aux épreuves écrites du diplôme national du brevet (DNB). Or le rapport d’information du député Jacques Grosperrin sur la mise en œuvre du socle commun de connaissances et de compétences au collège préconise la suppression du DNB.
S’il est vrai que le taux de réussite au bac est un élément d’information objectif, les données ministérielles sur les lycées révèlent que les meilleurs lycées pratiquent le plus la sélection parmi les élèves.
Pour en savoir plus :
Consulter les indicateurs de résultats des lycées (enseignement général, technologique et professionnel – résultats 2009) sur le site du ministère de l’Éducation nationale
