Mobilité européenne et internationale pour les collégiens et lycéens

Publié le 1 septembre 2011 à 0h00 - par

Dans le cadre de la stratégie « Éducation et formation 2020 », il a été prévu que la mobilité des jeunes devienne une réalité.

La réforme du lycée permet une impulsion particulière pour ouvrir davantage le système éducatif français au contexte européen et international. Tel est l’objet de la circulaire n° 2011-116, parue au BO du 25 août 2011, qui présente les dispositifs et les contours des partenariats scolaires possibles pour les collèges et les lycées. Ce partenariat doit être mentionné au projet d’établissement. Il « concourt à la mise en œuvre des objectifs et des programmes nationaux, et s’appuie sur un projet de coopération éducative dans le cadre d’un travail conjoint et pérenne avec les établissements partenaires ».
 Le conseil pédagogique doit être consulté sur les modalités des échanges linguistiques et culturels.


Les différents types de partenariats scolaires

Autant que faire se peut, le ministère de l’Éducation nationale enjoint les EPLE à inscrire leurs partenariats dans le cadre de programmes européens et bilatéraux existants (voir la circulaire n° 2009-172 du 24 novembre 2009 relative à la coopération éducative européenne et internationale).
 Certains de ces programmes permettent une période de formation en milieu professionnel à l’étranger pour les élèves et les apprentis.

Si l’établissement veut inscrire son partenariat hors programmes existants, il lui est « fortement recommandé » de recourir à l’appariement. 
Dans le cadre d’une action de mobilité physique, une convention, soumise à l’approbation du conseil d’administration de l’EPLE, doit être établie.

L’appui des DAREIC

Les EPLE peuvent solliciter l’aide des délégations académiques aux relations européennes et internationales et à la coopération. Ils doivent en revanche désigner un enseignant référent pour l’action européenne et internationale (ERAEI), sorte de coordonnateur entre la délégation académique aux relations européennes et internationales et à la coopération (DAREIC) et l’établissement.


Le financement

Des bourses, pour des mobilités collectives et individuelles dans 33 pays européens, sont accessibles via le programme EFTLV (à travers les programmes Comenius et Leonardo da Vinci dédiés à l’éducation et à la formation professionnelle initiales).

Une mobilité au service des apprentissages

Le partenariat scolaire est d’abord le moyen d’améliorer le niveau linguistique des élèves et renforcer leurs compétences interculturelles. Sur le livret personnel de compétences et de connaissances, doit être portée l’évaluation « positive » des items (compétences correspondantes du palier 3 du socle) réalisée par l’établissement d’accueil, sur décision du principal du collège et après avis de l’équipe pédagogique. Même démarche pour les items constatés au retour de l’élève.


Des dispositions à prendre pour le brevet et le bac

Dans le cas où la mobilité concerne des élèves de troisième (DNB) mais aussi de première ou de terminale de lycées généraux ou technologiques (bac), les chefs d’établissement doivent anticiper et prendre des dispositions leur permettant d’obtenir leur diplôme dans les conditions réglementaires.



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