L’OZP part du constat que l’éducation prioritaire peut être une réussite, mais qu’elle doit aussi faire face à de nombreux obstacles préjudiciables à son efficacité. Ainsi pointe-t-elle « le manque de continuité, l’absence de pilotage national et de véritable gestion des ressources humaines et le désinvestissement du champ de la pédagogie ».
Voici quelques-unes de ses propositions :
- Un réseau « inter-degrés » avec un pilotage et la mise en place d’une formation continue locale ;
- Des personnels spécifiques (professeurs, coordonnateurs, assistants pédagogiques), ressources sur le plan pédagogique ;
- La généralisation d’une pratique éducative et pédagogique ambitieuse ;
- La reconnaissance de la place des parents dans l’école ;
- Un pilotage national relayé par un pilotage académique (gestion des ressources humaines, évaluation, attribution des moyens…) ;
- Un recrutement de personnels qualifiés (emplois d’encadrement et emplois spécifiques) via des postes à profil ;
- Une dotation supplémentaire concernant les moyens (postes, crédits, formation dans le réseau), avec l’exigence de lier celle-ci « à l’existence de vrais projets de transformation et non à la diminution du nombre d’élèves par classe ».