Opération École ouverte pour l’année 2011

Publié le 23 février 2011 à 0h00 - par

Au sommaire du BO n° 7 du 17 février : une circulaire précisant les modalités de participation, pour les collèges et lycées, à l’opération École ouverte, renouvelée cette année.

L’opération École ouverte vise en priorité des jeunes issus de milieux défavorisés, tant en milieu urbain qu’en milieu rural. Cette initiative a vu le jour en 1991, dans un cadre interministériel. Elle consiste à accueillir les mercredis, samedis et pendant les vacances scolaires des jeunes qui ne partent pas en vacances. Il leur est ainsi proposé de nombreuses activités éducatives, que ce soit sur le plan purement scolaire comme culturel ou sportif.

Qui est concerné ?

Les établissements scolaires concernés sont ceux se situant en éducation prioritaire, les collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite (Clair), ainsi que les établissements situés en zones urbaines sensibles (ZUS) ou en contrat urbain de cohésion sociale (CUCS).

Au-delà des collégiens, les élèves de CM2 sont encouragés à participer à l’opération dans le cadre d’un projet de liaison « École-collège ».

Les chefs d’établissement sont mobilisés pour cette initiative, en fédérant les membres de leur équipe (pédagogique et éducative) autour d’un projet d’École ouverte.

Ce dispositif permet aussi de renforcer les liens école/famille. En effet, les parents peuvent participer à l’organisation ou à l’animation d’activités.

Quelles sont les conditions ?

Les établissements doivent ouvrir leurs portes au minimum pendant deux semaines en été (fractionnables) et une semaine pendant les petites vacances scolaires.

Les activités doivent être diverses : il faut, à chaque période, panacher l’offre et rechercher la complémentarité comme l’équilibre entre les activités scolaires, culturelles, sportives et de loisirs. Seul impératif : elles doivent toutes avoir une visée éducative.

L’examen des projets est réalisé par les groupes de pilotage régionaux (GPR) qui attribuent aussi les crédits afférents (6 100 euros hebdomadaires maximum).

Comment se déroule l’évaluation du dispositif ?

Après transmission par les établissements des données à l’académie via l’application informatique AppliEO, cette dernière réalise ensuite une synthèse quantitative et qualitative, en vue d’un bilan national.

Pour en savoir plus :

Texte de référence :


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