La mise en place du nouvel emploi du temps scolaire, qui concerne un peu plus de 37 000 élèves de maternelle et primaire à Lyon, a pu se faire grâce au nouveau décret paru le 8 mai introduisant les assouplissements prévus par le nouveau ministre de l’Éducation, Benoît Hamon, a précisé lors d’une conférence de presse Anne Brugnera, maire-adjointe chargée de l’Éducation. Les écoliers auront donc classe, comme auparavant, les lundi, mardi et jeudi, de 8h30 à 11h30, puis de 13h30 à 16h30. Ils auront en plus école le mercredi matin de 8h30 à 11h30 tandis que les trois heures de temps périscolaires seront regroupées le vendredi après-midi de 13h30 à 16h30. « Il aurait été très difficile de recruter des animateurs et d’organiser des locaux tous les jours de la semaine, pour 45 minutes de temps périscolaire, tandis qu’avec les vendredis après-midi nous pourrons proposer de vraies activités, avec un directeur de centre le loisirs par groupe scolaire. Il y aura un gain qualitatif très important », s’est félicitée Mme Brugnera.
Le coût global du temps périscolaire est estimé à 15,9 millions d’euros en année pleine, dont 3,6 millions d’euros d’aides de la Caisse d’allocations familiales (CAF) ; 8,7 millions d’euros de la ville de Lyon ; environ 1 million de l’État (seulement jusqu’en 2015) et 3 millions d’euros des parents. La participation des familles se fera en fonction des quotients familiaux, donc des revenus, soit de 2 euros à 19 euros par mois.
L’encadrement de la pause de midi sera par ailleurs renforcée par la présence d’animateurs supplémentaires auprès des enfants. En tout, 1 600 animateurs seront mobilisés, dont 700 restent à recruter pour la rentrée, a précisé l’adjointe. Tout en maintenant cinq matinées de classe hebdomadaires, le « décret complémentaire » autorise notamment des semaines de huit demi-journées au lieu de neuf, pour regrouper les trois heures d’activités périscolaires sur un après-midi.
Le président de l’opposition municipale, l’UMP Michel Havard, s’est indigné dans un communiqué de cette annonce dévoilée « à la presse avant même d’en informer les conseillers municipaux, les adjoints à l’éducation des 9 arrondissements et les communautés éducatives ». « Gérard Collomb est le maire qui refuse la concertation et le dialogue », a accusé Michel Havard, candidat malheureux aux dernières municipales.
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