Un nouveau mandat pour le conseil national de la vie lycéenne

Publié le 24 janvier 2011 à 0h00 - par

Le Conseil national de la vie lycéenne (CNVL) s’est réuni les 19 et 20 janvier. Cette réunion, sous la présidence de Luc Chatel, intervient après le renouvellement complet des instances de la vie lycéenne qui a eu lieu pendant l’automne. Les élus lycéens y ont exprimé leur crainte de la disparition des IUFM et leur inquiétude face aux 16 000 nouvelles suppression de postes à la rentrée 2011.

Dans le cadre de la réforme du lycée, le ministre de l’Éducation nationale a voulu réformer les textes régissant la vie lycéenne. Ainsi, trois nouvelles circulaires viennent asseoir le fonctionnement du Conseil national de la vie lycéenne (CNVL) :

Le CNVL est informé des grandes orientations de la politique éducative. Il donne son avis sur les questions relatives au travail scolaire et à la vie matérielle, sociale, sportive et culturelle dans les lycées.

Il compte 33 élus lycéens : 30 issus des conseils académiques de la vie lycéenne (CAVL) et 3 du conseil supérieur de l’éducation (CSE). Désormais, les conseillers à la vie lycéenne sont tous élus au suffrage direct et leurs attributions ont été élargies via l’introduction de nouveaux sujets : accompagnement personnalisé, changements d’orientation ou demi-pension. 


Les 19 et 20 janvier derniers, les rythmes scolaires, la lutte contre les discriminations et un bilan d’étape de la réforme des lycées ont été au cœur des débats du CNVL.
 Il en découle, entre autres, deux propositions majeures :

  • le renforcement de la place de l’éducation civique, juridique et sociale dans le cadre de la lutte contre les discriminations ;
  • la suppression de deux semaines de vacances d’été.

Enfin, les élus lycéens ont profité de la présence de Luc Chatel pour l’interpeller sur les trois points suivants :

  1. la réforme de la formation des enseignants (qualité d’enseignement amoindrie et mise en difficulté des jeunes enseignants),
  2. les suppressions d’emplois chez les professeurs,
  3. l’amendement Carle qui permet au privé de « siphonner » 4 millions d’euros du public vers les écoles privées.

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