Contrats aidés : les syndicats tirent l’alarme

Publié le 6 septembre 2010 à 2h00 - par

Les syndicats enseignants interpellent le ministre de l’Éducation nationale sur le sort fait aux personnels sous contrats aidés. Au-delà de leur situation personnelle d’une extrême précarité, ce sont les missions occupées par ces emplois de vie scolaire (EVS) qui sont menacées tant dans le premier que dans le second degré.

Contrats aidés : les syndicats tirent l’alarme

Embauchés en 2006 dans le cadre du plan de cohésion sociale, les emplois de vie scolaire (EVS) occupent différentes missions dans les écoles et les établissements du second degré : assistance administrative, surveillance, assistance handicap…

En cette rentrée scolaire, le SE-Unsa dénonce la «  façon révoltante » dont le ministère joue avec les salariés en contrats aidés, critiquant de manière acerbe le tour de passe-passe du gouvernement qui utilise l’emploi aidé pour « ajuster sa politique de l’emploi et les chiffres du chômage ». Le syndicat évoque un traitement indigne fait aux personnels en poste et rapporte que plusieurs salariés auraient été renvoyés au chômage par un coup de fil ou un simple SMS, alors que rien ne le laissait présager. Cet arrêt brusque de leurs missions provoque ainsi une dégradation des conditions d’accueil des élèves dans les établissements scolaires.

Le SE-Unsa a écrit à Luc Chatel pour « protester et exiger la révision de toutes les situations ».