![[ép. 184] Que retenir de la DGF 2024 ?](https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2024/04/ep-184-que-retenir-de-la-dgf-2024-300x161.png)
« Maintenant que la transformation du système est lancée, il faut une transformation profonde de la façon dont l’Éducation nationale traite ses personnels pour que la réforme aboutisse réellement », a déclaré jeudi le secrétaire général du syndicat Frédéric Sève lors de la conférence de rentrée. S’appuyant sur les premiers résultats d’une enquête menée en juin dans le premier degré (école primaire), le syndicat réclame notamment une réforme du système d’évaluation avec la fin de l’inspection basée sur une « note infantilisante et contreproductive ».
Une amélioration de la mobilité ainsi qu’une plus grande équité dans les rémunérations sont également demandées par le Sgen-CFDT. Pour le syndicat, la négociation sur les missions et les métiers des personnels qui va s’ouvrir cet automne sera « le rendez-vous le plus important de l’année car il n’y aura pas de refondation durable sans progrès décisif pour les personnels ». Dans l’enquête menée par le syndicat auprès des enseignants des écoles, la souffrance et le mal-être des personnels apparaît : plus de 45 % d’entre eux ressentent une réelle fatigue nerveuse liée au métier et ils sont plus de 37 % à déclarer éprouver une fatigue nerveuse et physique. Par ailleurs, une personne sur trois exprime le désir de mobilité. Or le syndicat estime que « le dispositif de seconde carrière est en panne » et qu’il est temps de le « rouvrir ».
Concernant leur pouvoir d’achat, 75 % des enseignants interrogés affirment avoir dû réduire certaines dépenses et 20 % considèrent qu’une augmentation de leur revenu est une « condition nécessaire pour mieux vivre leur métier ».
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