Jacques Grosperrin critique particulièrement :
- l’impréparation du dispositif. Pour mémoire, l’annonce faite par le président de la République, en juin 2008, pour une application sur les concours 2010, avait créé un vent de panique ;
- une construction compliquée des maquettes de concours ;
- la carence des masters « Enseignement et formation » en contenu professionnel probant. Même si la circulaire du 23 décembre 2009 préconisait une « forte composante de formation professionnelle », la réalité sur le terrain est tout autre ;
- l’incohérence des dates de passation des épreuves des concours et de leurs contenus avec la volonté de professionnaliser davantage la formation des enseignants ;
- une première année de mise en œuvre chaotique avec des enseignants stagiaires immergés dans la réalité sans aucune préparation. Si l’on ajoute à cela des affectations sur postes difficiles, les conditions d’exercice de ces nouveaux enseignants n’ont pas été des plus faciles.