L’enquête de l’ADF sur les rythmes scolaires

Publié le 18 novembre 2013 à 0h00 - par

Après Vincent Peillon et la Fédération des villes moyennes, c’est au tour de l’Association des départements de France de livrer ses premiers éléments de bilan sur la mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires. Elle s’est confiée à l’AEF.

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Durant le mois d’octobre, l’ADF a réalisé une « enquête flash » auprès de 27 départements et en a livré les résultats à l’AEF début novembre. On constate surtout de l’inquiétude, beaucoup plus que du rejet. C’est l’aspect financier qui soucie le plus les sondés, tout comme l’aspect contraint du calendrier de mise en application.

Urbain ou rural ?

Il est à noter, sans surprise, une grande disparité de situations d’un département à un autre. Les départements les plus en avance, ceux qui se sont engagés dans la réforme des rythmes scolaires dès cette rentrée, ne présentent pas en commun un profil type. Ainsi, le taux de passage des communes s’est fait indépendamment de la typologie du département (urbain ou rural) :

  • en Seine-Saint-Denis, le Conseil général a recensé 5 villes sur 40 seulement concernées (soit 12 %),
  • en Corrèze, 119 communes sur 172 (plus de 69 %),
  • dans les Landes, 189 communes sur 262 (soit 72 %),
  • en Haute-Vienne, 75 % des communes,
  • dans les Pyrénées-Orientales, seule une commune sur 226.

Des surcoûts variables concernant les transports scolaires

20 départements sur les 27 ayant répondu évoquent un « surcoût » découlant de la réforme des rythmes scolaires, avec une amplitude très grande (de 5 000 euros par an en Ardèche où les « les services de transports scolaires ont été organisés en enchaînement ou groupés avec ceux du secondaire » à environ un million d’euros en Haute-Vienne et en Loire-Atlantique. De son côté, le Puy-de-Dôme table déjà sur une hausse de 1 370 000 euros de son budget transport l’an prochain au moment de la généralisation.

Les départements en soutien aux communes engagées

L’aide peut prendre plusieurs formes. En Haute-Vienne, par exemple, le Conseil général a « mis en place une aide financière aux collectivités pour la création d’emplois d’avenir (45 emplois financés en abondement de l’aide de l’État) ». Autre exemple : en Corrèze, il est prévu de mobiliser les ressources existantes locales à travers notamment « la mise en place d’un plan d’animation » via la Ligue de l’enseignement.

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