Si le président est maintenu en la personne de Bruno Racine, d’autres visages font leur apparition. Il s’agit entre autres de Bernard Thomas, ancien chef de cabinet de Gilles de Robien et délégué interministériel à l’orientation, Nathalie Bulle, sociologue connue pour sa vision conservatrice voire traditionnaliste de l’éducation.
Autres nominations : Christian Vulliez, ancien directeur général adjoint de la CCI de Paris et Fernand Girard, ancien délégué général de l’enseignement catholique. Monique Papon, sénatrice UMP, auteure du rapport controversé sur les « jardins d’éveil » comme substitut à l’école maternelle, et, Serge Lagauche, PS, auteur d’un rapport sur le collège qui recommandait le retour des classes pré-professionnelles et l’autonomie des établissements ont été nommés par le président du Sénat.
Avec le départ de C. Forestier, A. Bouvier, T. Geoffroy ou encore M. Pébereau, le tableau est particulièrement « orienté » en matière de choix éducatifs.
Texte de référence : Décret du 3 avril 2012 portant nomination du président et des membres du Haut Conseil de l’Éducation
