Rythmes scolaires : le front contestataire perd du terrain

Publié le 9 décembre 2013 à 0h00 - par

Le 5 décembre, jour d’une nouvelle grève contre la réforme des rythmes scolaires, était étudiée à l’Assemblée nationale la proposition de loi UMP proposant le libre choix des maires quant à l’application de cette réforme. Bilan, Peillon : 1 – Opposants : 0.

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La grève contre la réforme des rythmes scolaires menée par les syndicats (hormis le SE-Unsa et le Sgen-CFDT), à laquelle s’était ralliée la PEEP (fédération de parents d’élèves), n’a pas fait le plein jeudi 5 décembre 2013. Moins de 19 % des enseignants du 1er degré ont donc suivi le mot d’ordre d’abrogation du décret.

Du côté politique, la fronde a aussi fait un flop. En effet, la proposition de loi du groupe UMP permettant le libre choix des maires a été rejetée en séance publique. Dans son intervention, Vincent Peillon a rappelé qu’ « il appartient à l’État d’assurer l’enseignement public laïque à tous les degrés », quant aux communes, elles assurent « le fonctionnement matériel des écoles ».


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