Pour 49 % des sondés, la situation de profond mal-être chez un jeune se repère « difficilement ». Selon ce sondage, les cadres s’estiment mieux informés (54 %) de ce problème, et se disent d’ailleurs davantage confrontés à la situation de la détresse des jeunes (32 %) que l’ensemble des Français.
En revanche, les catégories de population les plus modestes se sentent mal informées (67 % pour les ouvriers et 57 % pour les employés). Pour faire face au mal-être des jeunes, 87 % des Français fondent leurs espoirs sur des actions de prévention, en particulier en milieu scolaire, par la mise en place d’espaces d’écoute et d’échange à l’école (38 %).
Ce sondage a été réalisé du 29 février au 2 mars par téléphone auprès d’un échantillon de 1 001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
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