Congrès « offensif » de l’Association des Régions de France les 25 et 26 juin à Rouen

Publié le 10 juin 2015 à 15h56 - par

L’Association des Régions de France (ARF) tiendra les 25 et 26 juin à Rouen son 11e congrès, qu’elle annonce « offensif » pour se faire entendre du gouvernement en pleine discussion de la loi NOTRe sur la réforme territoriale.

Congrès "offensif" de l'Association des Régions de France les 25 et 26 juin à Rouen

« C’est un congrès à la fois de rapport de forces et démonstrateur de ce que sont les régions et de ce qu’elles devraient devenir », a affirmé Alain Rousset, président de l’ARF, mardi 9 juin au cours d’une conférence de presse.

L’association tient habituellement son congrès à l’automne, mais celui-ci a été avancé en raison des élections régionales des 6 et 13 décembre prochain qui suivront le redécoupage des régions.

Les représentants des régions estiment ne pas avoir été assez entendus par le gouvernement lors de l’examen de la réforme territoriale, faute d’un appui parlementaire suffisant, contrairement selon eux aux communes et aux départements.

Il faut « dire qui fait quoi », a insisté Alain Rousset, qui préside le Conseil régional d’Aquitaine, alors que le projet de loi sur la répartition des compétences entre les collectivités territoriales arrive en seconde lecture à l’Assemblée nationale.

L’ARF entend également « renforcer ce qui marche en Europe, à savoir la compétence développement économique, emploi, formation, avec notamment le couple régions-PME ». « Nous proposons de renforcer le couple régions-PME en signant des contrats d’objectifs et de moyens avec l’État pour doubler le budget de développement économique des régions », a souligné Alain Rousset. L’ARF peut, selon lui, « prendre l’engagement de retourner la courbe du chômage par l’accompagnement des PME, des TPE ou des ETI », les entreprises de taille intermédiaire.

L’association entend également soulever le problème du financement des régions. M. Rousset a souligné le manque à gagner pour les régions que représente la baisse des dotations de l’État, non compensée par de nouvelles rentrées fiscales. Elle souhaite notamment que la part de la CVAE (l’ancienne taxe professionnelle) consacrée aux régions soit portée à terme de 23 % actuellement à 70 % « pour qu’il y ait une cohérence entre compétence et fiscalité ».

Les régions, dont le nombre passera début 2016 de 22 à 13 en métropole, sont notamment compétentes en matière de transport, de gestions des lycées, de formation ou d’accompagnement des PME.

 

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