Les élus locaux plébiscités par les Françaises

Publié le 4 août 2011 à 0h00 - par

C’est ce que conclut un sondage réalisé par l’institut CSA en mai dernier auprès de 1 051 femmes de 18 ans et plus.

La légende veut que les élus aiment beaucoup les femmes, un sondage montre que l’inverse se vérifie. Pas de malentendu : si les élus locaux sont populaires aux yeux des Françaises, c’est pour la capacité qu’elles leur reconnaissent à améliorer les services publics locaux, selon le sondage réalisé par l’institut CSA.

54 % d’entre elles pensent ainsi que les élus locaux en sont les plus à même. 43 % pensent ainsi que les réunions publiques avec les élus locaux représentent la façon la plus efficace d’améliorer ces services, soit bien plus que les comités de quartiers, cités comme meilleure biais par 24 % des femmes interrogées.

Des chiffres qui varient énormément d’une génération à l’autre, puisque les jeunes femmes sont un peu moins confiantes en nos élus locaux (40 %) que la moyenne, mais font en revanche beaucoup plus confiance au personnel en charge des services publics que l’ensemble des femmes, avec 38 % des femmes le plébiscitant. Les femmes les plus âgées font elles beaucoup plus confiance aux élus, à 67 %, pour peser sur la qualité des services, mais bien moins aux agents, à seulement 11 %. L’âge est aussi corrélé à la croyance en l’efficacité des réunions publiques, les jeunes femmes étant beaucoup moins confiantes en celles-ci que leurs ainées.

Dans les zones urbaines prioritaires, ces réunions semblent moins pertinentes aux femmes que les associations, puisqu’elles sont 38 % à voir dans le cadre associatif le lieu le plus adéquat pour discuter des améliorations des services publics locaux, contre 37 % à préférer les réunions publiques avec élus.

Parmi les attentes des Françaises vis-à-vis de ces services, 49 % jugent la qualité d’un service à la qualité de service rendu, 35 % s’attachent en priorité à la disponibilité des agents, 33 % aux horaires d’accès, 25 % au respect de l’environnement, 23 % au prix et 16 % à la facilité d’utilisation de ces services. À noter que le prix est le premier critère de jugement chez 35 % des étudiantes.

Globalement, les femmes de CSP – moins sont réfractaires au développement des services en ligne en complément des services offline, celles de CSP + étant globalement favorable au couplage entre services traditionnels et services en ligne.

Les services que les femmes jugent les plus importants sont les services d’aide aux personnes âgées, à 41 %, 44 % souhaitant y avoir accès à proximité de chez elles. Viennent les services de transport et de garde de la petite enfance. Dans les ZUS, les priorités des Françaises sont les mêmes, à l’exception des infrastructures de loisirs et culturelles, qu’elles sont 32 % à souhaiter à proximité de chez elles, contre 15 % de l’ensemble des Françaises interrogées.
 


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