L’Uniopss s’inquiète des atteintes portées aux revenus des familles

Publié le 2 octobre 2014 à 0h00 - par

L’Uniopss dénonce les mesures d’économies sur les prestations familiales prévues dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015.

L’Uniopss s’inquiète des atteintes portées aux revenus des familles

« Halte aux atteintes portées aux revenus des familles ! », a réagi l’Uniopss, le 30 septembre, à la lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2015. L’Union exprime « son inquiétude » face aux mesures d’économies de 700 millions d’euros concernant les aides aux familles, annoncées par le gouvernement. L’Uniopss passe ces mesures en revue.

– Division par trois de la prime de naissance à partir du 2e enfant
Cette mesure impacte, en premier lieu, les familles les plus vulnérables pour lesquelles cette aide est une nécessité pour accueillir dans de bonnes conditions leur deuxième enfant, rappelle l’Union.

– Majoration des prestations familiales repoussée de 14 à 16 ans
Comme la première annonce, cette diminution concerne les familles avec enfant, sans distinction de revenu, et affectera donc plus particulièrement celles qui sont le plus en difficultés, alors qu’il est indispensable de soutenir les parents à l’âge critique de l’adolescence, afin de préparer l’accompagnement vers l’autonomie des jeunes, estime l’Uniopss. Selon elle, cette mesure s’inscrit à contre-courant des efforts consentis dans le cadre de la convention d’objectifs et de gestion Cnaf-État pour consolider les dispositifs de soutien à la parentalité.

– Création d’une tranche supplémentaire au complément de mode de garde
Via cette mesure, les couples biactifs verront le financement du mode de garde de leur enfant diminué. C’est un coup porté aux nombreuses politiques menées depuis plusieurs années pour la conciliation entre la vie familiale et professionnelle et le travail des femmes, regrette l’Union.

– Réduction du congé parental pour les  mères
« Les pères ayant peu recours au congé parental, cette réduction s’opérera principalement au détriment des familles et de l’intérêt supérieur des enfants », commente l’Uniopss.

« Afin de sauvegarder la politique familiale et d’éviter des retombées négatives sur l’accueil des jeunes enfants, le ravail des femmes et la vie économique », l’Uniopss souhaite que ces mesures soient retirées du PLFSS 2015.

 


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