Prévenir la radicalisation violente de certains jeunes

Publié le 19 juin 2014 à 0h00 - par

Un numéro d’appel est en projet pour aider les parents et les familles qui s’inquiètent de la violence de l’un de leurs enfants mineurs.

Prévenir la radicalisation violente de certains jeunes

La Convention nationale des associations de protection de l’enfant (Cnape) a signé avec les pouvoirs publics, début juin, une convention d’assistance et de prévention de la radicalisation violente en direction des jeunes et des familles.

La Cnape va ainsi apporter son concours à un projet comportant « un important volet social et éducatif ». Celui-ci prévoit, à la fois, une dimension d’écoute et d’appui en direction des familles ayant besoin d’aide face à la situation de radicalisation de l’un de leurs enfants mineurs et un accompagnement du jeune en danger du fait de la situation d’emprise dans laquelle il se trouve.

Ce projet doit s’organiser à deux échelons.

– Au niveau national : la mise en place d’un numéro d’appel (0 800 005 696) pour les parents, les familles ou des tiers qui s’inquiètent de la situation du jeune. Il aura pour mission de les écouter, de les informer et de les orienter.

– Au niveau local : un accompagnement social et éducatif des jeunes et des familles sur la base d’un projet individualisé, au plus près de leurs besoins. « À cet effet, un temps de formation relatif à la problématique de ces jeunes sera dispensé aux travailleurs sociaux, afin que l’accompagnement proposé soit le plus adapté possible », précise la Cnape.

La Cnape salue un projet qui allie les aspects de prévention et de protection de l’enfant, qui sont au cœur de l’action de son réseau associatif, et l’accompagnement des familles en demande d’aide. « Il est nécessaire d’agir, dès aujourd’hui, pour éviter que les jeunes se mettent en danger et pour accompagner les familles en difficulté, notamment par des actions de soutien à la parentalité », conclut la Cnape.