La Gironde demande un lissage sur deux ans de la contribution des collectivités à la résorption du déficit public

Publié le 22 avril 2016 à 13h34 - par

Face à la baisse des dotations globales de fonctionnement aux collectivités locales, le président PS du conseil départemental de la Gironde a demandé jeudi 21 avril 2016 dans une lettre ouverte à François Hollande de « lisser sur deux ans la contribution à venir des collectivités locales à la résorption du déficit public ».

La Gironde demande un lissage sur deux ans de la contribution des collectivités à la résorption du déficit public

« La baisse de la dotation globale de fonctionnement touche chacun d’entre nous, et touche encore plus directement chacun de nos concitoyens », c’est pourquoi Jean-Luc Gleyze demande au président François Hollande, « au nom des maires, des conseils municipaux, et plus largement des élus locaux girondins (…) de bien vouloir lisser sur deux ans la contribution à venir des collectivités locales à la résorption du déficit public ».

« Participer à la résorption du déficit public ne se discute pas », souligne-t-il dans cette lettre ouverte adressée jeudi à l’Élysée, « toutefois, devant les restrictions budgétaires continues auxquelles elles doivent faire face, il est permis de douter de la capacité des collectivités, dans le temps, à remplir leur mission », prévient-il.

Selon lui, « les économies évidentes ont été faites depuis longtemps » et, « sous le poids des charges et devant les impératifs d’économies, les collectivités territoriales menacent de ne plus pouvoir remplir la mission de proximité que l’État leur confie ».

« Nous sommes alors devant un dilemme qui ne nous laisse qu’un seul choix, une figure imposée : recourir à l’impôt. Ce que l’État ne nous octroie plus, nous sommes contraints de le demander à nos administrés. Une fois de plus, c’est à nos concitoyens que nous demandons de consentir à des efforts », a-t-il souligné.

Le conseil départemental de la Gironde a voté le 14 avril une hausse de 9 % du taux de la taxe sur le foncier bâti pour 2016, passant ainsi de 16,02 % à 17,46 %.

Et « une hausse des impôts entraîne une baisse du pouvoir d’achat des ménages et fait risquer un ralentissement de la consommation », a-t-il ajouté.

« Nous poursuivons vous et nous le même objectif », poursuit le président élu à la tête du département en avril 2015, c’est pourquoi Jean-Luc Gleyze appelle François Hollande à « recevoir notre appel comme la marque d’une volonté commune de continuer à servir nos concitoyens ».

 

Copyright © AFP : « Tous droits de reproduction et de représentation réservés ». © Agence France-Presse 2016


On vous accompagne

Retrouvez les dernières fiches sur la thématique « Finances et Comptabilité »

Voir toutes les ressources numériques Finances et Comptabilité