Ces dépenses, qui ne prennent pas en compte les remboursements de la dette, ont notamment servi à financer des équipements de transport urbain, d’eau, d’assainissement et de voirie.
La dette des communautés urbaines a augmenté de 583 millions d’euros l’année dernière, portant l’encours total à 9,6 milliards d’euros à fin décembre 2012 (+ 6,4 %).
L’équilibre financier reste toutefois satisfaisant, estime l’étude, le recours à l’endettement ne représentant que 17 % du volume des dépenses d’investissement, tandis que l’autofinancement, via l’épargne dégagée, permet d’en financer plus de la moitié (53 %).
Les dépenses de fonctionnement ont moins augmenté qu’en 2011, (+ 3,5 % en 2012 contre + 5,0 %) à 5,9 milliards d’euros hors reversements de fiscalité.
Les frais de personnel ont atteint 1,8 milliard d’euros (+ 3,3 %, contre + 3% en 2011) et les charges d’intérêt de la dette (270 millions d’euros, soit 4,6 % des dépenses de fonctionnement) sont restées orientées à la hausse (+ 8,0 %) en lien avec l’accroissement du stock de dette.
Les recettes fiscales ont augmenté de 4,8 %, à 5,3 milliards d’euros, une hausse liée davantage à la diversification des impositions perçues qu’à la hausse des taux (+ 0,4 % toutes taxes confondues), selon l’étude.
Les recettes de fonctionnement, d’un montant de 9,6 milliards d’euros, progressent de 3,5 % et les recettes d’investissement (1,03 milliard, + 4,4 %) sont, elles, portées par une progression des remboursements de TVA, répercussion des investissements élevés des années précédentes.
Cette étude est la première publication conjointe de l’Association des communautés urbaines de France et de La Banque Postale Collectivités Locales, entité lancée en mars 2013.
En 2012, 16 communautés urbaines et métropole regroupaient 7,7 millions d’habitants.
Copyright © AFP : « Tous droits de reproduction et de représentation réservés ». © Agence France-Presse 2013