Justice : le gouvernement encourage le travail d’intérêt général (TIG)

Publié le 17 juin 2011 à 0h00 - par

Pour le ministre de la Justice, le travail d’intérêt général (TIG) constitue « un levier indispensable à la réinsertion et à la prévention de la récidive ».

Justice : le gouvernement encourage le travail d'intérêt général (TIG)

À l’occasion du 1er forum du Travail d’intérêt général (TIG), organisé le 14 juin, Michel Mercier, ministre de la Justice et des Libertés, a vanté les mérites de cette peine alternative à la prison. Cette réponse pénale « est, aujourd’hui, plus utile que jamais », estime le ministre, en rappelant que, depuis 2007, « le gouvernement s’est résolument engagé pour donner une nouvelle dynamique au travail d’intérêt général et pour développer les projets de partenariat ». Le TIG constitue « un levier indispensable à la réinsertion et à la prévention de la récidive. C’est ma conviction et c’est aussi, depuis sept mois, une de mes priorités ».

Convaincu de la pertinence de cette réponse pénale, notamment pour les primo-délinquants, le ministère de la Justice et des Libertés s’est investi pour mieux faire connaître cette formule et sensibiliser tous les acteurs concernés (magistrats, fonctionnaires, partenaires) aux modalités concrètes de sa mise en œuvre.

Le ministre souhaite que le travail d’intérêt général puisse aussi profiter aux mineurs qui ont atteint 16 ans. « Je crois qu’il présente un sens plus fort encore pour ces jeunes », insiste Michel Mercier.

Le projet de loi sur la participation des citoyens au fonctionnement de la justice pénale et le jugement des mineurs, actuellement à l’examen du Parlement, prévoit donc d’étendre le TIG au mineur qui a atteint 16 ans : une peine d’emprisonnement préalablement prononcée à son encontre et restant à exécuter pourra donc être transformée en travail d’intérêt général. « Le TIG est une chance pour l’insertion sociale de ces jeunes, pour qui c’est une première expérience du monde du travail », conclut le ministre.