Le service civique fête son premier anniversaire !

Publié le 17 mars 2011 à 0h00 - par

Un an après sa création, le service civique a séduit plus de 10 000 jeunes de 16 à 25 ans, selon l’Agence du service civique.

Le service civique fête son premier anniversaire !

Institué par la loi n° 2010-241 du 10 mars 2010, le service civique offre aux jeunes de 16 à 25 ans l’opportunité de s’engager au service de l’intérêt général, de donner de leur temps à la collectivité et aux autres. À l’occasion de ce premier anniversaire, l’Agence du service civique, présidée par Martin Hirsch, vient de dresser un premier bilan du nouveau dispositif.

Une mission de service civique dure de 6 à 12 mois et peut être réalisée auprès d’une association, d’une fondation, d’une organisation non gouvernementale à but non lucratif ou auprès d’un organisme public : collectivités locales (régions, départements, communes), établissements publics ou administrations de l’État. Une indemnité de 442,11 euros nets par mois est directement versée au volontaire par l’État, quelle que soit la durée hebdomadaire de la mission. De plus, la structure d’accueil lui octroie une prestation en nature ou en espèce d’un montant de 100,46 euros, correspondant à la prise en charge des frais d’alimentation (fourniture de repas) ou de transports. Par ailleurs, les jeunes, bénéficiaires ou appartenant à un foyer bénéficiaire du RSA, ou titulaire d’une bourse de l’enseignement supérieur au titre du 5e échelon ou au-delà, bénéficient d’une majoration d’indemnité de 100,64 euros par mois. Au total, selon les situations, les jeunes volontaires en service civique perçoivent entre 542,46 et 641 euros par mois. En outre, le volontaire bénéficie de la protection sociale et son engagement lui ouvre des droits à la retraite, pris en charge par l’État.

« Un an après la loi, plus de 10 000 jeunes se sont engagés en service civique en 2010, annonce l’Agence du service civique. Plus de 1 000 structures ont été agréées pour accueillir des jeunes volontaires. Près de 40 000 jeunes sont des candidats potentiels et inscrits sur le site www.service-civique.gouv.fr. »
Le nombre de contrats d’engagement signés a significativement augmenté à partir du mois de septembre 2010, a constaté l’Agence. « Depuis, la montée en charge s’est poursuivie sans rupture. Elle a été rendue possible grâce, notamment, à la mobilisation de tous les acteurs impliqués et, en particulier, des structures d’accueil associatives. »
Selon le bilan publié par l’Agence, plus de la moitié (57 %) des volontaires en engagement de service civique sont des jeunes femmes. La moyenne d’âge des volontaires ayant signé un contrat en 2010 est de 21 ans et 5 mois.

Les missions de service civique peuvent être effectuées dans des domaines variés, organisés autour de neuf grandes thématiques : culture et loisirs, développement international et action humanitaire, éducation pour tous, environnement, intervention d’urgence en cas de crise, mémoire et citoyenneté, santé, solidarité, sport. Néanmoins, « les volontaires interviennent, principalement, dans le champ de la solidarité, qui recouvre des missions aussi variées que l’aide aux personnes âgées, handicapées, le soutien aux jeunes défavorisés ou l’accueil des personnes sans abri ou mal-logées… », précise l’Agence du service civique.

Cette Agence a, entre autres, pour mission de délivrer les agréments autorisant les structures qui en font la demande à accueillir des jeunes de 16 à 25 ans en engagement de service civique. Les agréments délivrés spécifient le nombre de volontaires que chaque structure peut accueillir et la nature des missions pouvant leur être confiées. Au cours de l’instruction du dossier, l’Agence veille, d’une part, à la qualité des missions proposées, qui doivent répondre à un objectif d’intérêt général et ne pas se substituer à un emploi et, d’autre part, aux conditions d’accueil du volontaire, pour lequel un tuteur doit être désigné.
Plus de 1 000 agréments ont donc été délivrés en 2010, par l’Agence du service civique et ses délégués territoriaux, les préfets de région. « La majorité des structures agréées sont associatives. 13 % des 1 000 agréments ont été délivrés à des réseaux associatifs nationaux et 87 % à des structures locales, associations ou collectivités », conclut l’Agence.