La mise en œuvre du programme «Citoyens du Sport»

Publié le 14 septembre 2015 à 16h34 - par

Le programme « Citoyens du Sport » doit permettre de développer l’emploi des jeunes dans les associations sportives.

Mise en œuvre du programme « Citoyens du Sport »

Le secrétaire d’État chargé des Sports, Thierry Braillard, s’est rendu, le 8 septembre, dans le quartier prioritaire de la politique de la ville du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie (Yvelines), pour signer des recrutements de jeunes dans le cadre du programme « Citoyens du Sport ». Ce programme a été mis en place pour développer l’accès à la pratique sportive des jeunes et soutenir l’emploi dans les quartiers prioritaires ville (QPV) ou dans les zones de revitalisation rurale (ZRR). Il bénéficie d’un budget de 6,8 millions d’euros. « La bataille pour l’emploi est une priorité du gouvernement et le secteur du sport peut y jouer un rôle majeur », a déclaré le secrétaire d’État à cette occasion.

Aujourd’hui, le secteur du sport et de l’animation embauche, notamment dans le cadre du dispositif des emplois d’avenir. Ainsi, depuis novembre 2012, 24 664 contrats ont été signés, hors renouvellements, soit environ 850 emplois d’avenir par mois. Ce sont principalement les bénévoles des associations sportives qui en bénéficient, précise le secrétariat d’État chargé des Sports.

Le gouvernement a pris trois mesures pour promouvoir l’emploi dans le sport :

  • 1. Dédier 1 000 emplois d’éducatrices et d’éducateurs sportifs dans les QPV. Ces emplois bénéficient d’un financement du Centre national pour le développement du sport (CNDS), pour les années 2015 à 2017.
  • 2. Créer 400 emplois d’éducatrices et d’éducateurs sportifs nouveaux financés par le CNDS, dont 300 en 2015, au sein des clubs en quartier prioritaire ville (QPV), visant à développer le sport féminin dans les quartiers.
  • 3. Former de 2015 à 2017, 1 500 jeunes en insertion aux métiers du sport. Cette mesure nouvelle, appelée SESAME (Sésame vers l’Emploi dans le Sport et l’Animation pour les Métiers de l’Encadrement) permettra la formation de 300 jeunes de 16 à 25 ans et résidant au sein d’un QPV ou d’une ZRR.