Un projet pilote franco-allemand pour encourager la mobilité européenne des apprentis

Publié le 26 novembre 2015 à 15h29 - par

Dans le cadre du programme Erasmus professionnel, la France et l’Allemagne veulent offrir la possibilité d’une mobilité européenne aux jeunes ayant choisi la voie de l’apprentissage.

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La ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Myriam El Khomri, le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, Harlem Désir, et l’Ambassadeur en France de la République fédérale d’Allemagne ont lancé, le 23 novembre à Paris, un projet pilote franco-allemand pour la mobilité de jeunes engagés dans la voie de l’apprentissage. La France et l’Allemagne sont déterminées à « renforcer la dimension professionnelle de l’Erasmus, afin de faire bénéficier aux jeunes apprentis des mêmes possibilités de mobilité que les étudiants et ainsi démocratiser et amplifier la mobilité des jeunes en Europe ». « Il faut renforcer la connaissance mutuelle de nos systèmes de formation et favoriser la mobilité européenne des jeunes apprentis, qui constitue un atout indéniable en matière d’insertion, a expliqué Myriam El Khomri. Il est nécessaire de poursuivre l’action de l’Europe en faveur de l’emploi des jeunes ; une Europe qui a du sens, c’est une Europe qui ne prive pas sa jeunesse d’avenir. »

Un total d’une cinquantaine de jeunes apprentis, français et allemands, est envisagé dans un premier temps, en privilégiant des apprentis de niveau IV (bac pro) et III (BTS). Ils partiront pour une durée de l’ordre de 2 à 3 mois. 11 entreprises ont accepté de participer à ce projet-pilote franco-allemand : Allianz, Michelin, Danone, Bosch, BASF, L’Oréal, Siemens, BNP Paribas, ENGIE, Airbus, Safran.

Cette expérimentation franco-allemande constitue une première étape, avant d’envisager une généralisation, en favorisant d’autres initiatives bilatérales au sein de l’Union européenne. Elle doit permettre de « trouver des solutions concrètes aux questions qui peuvent freiner la mobilité européenne des jeunes, en particulier des apprentis, comme la durée de la mobilité et le rythme de l’alternance, les barrières linguistiques, l’évaluation de l’apprenti et la reconnaissance des qualifications professionnelles ou les financements », estiment les promoteurs du projet.


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