L’UNCCAS et SOS Médecins au chevet des plus fragiles

Publié le 19 mai 2017 à 15h15 - par

L’UNCCAS et SOS Médecins France viennent de signer une convention-cadre pour favoriser l’accès aux droits et aux soins des publics les plus fragiles.

L’UNCCAS et SOS Médecins au chevet des plus fragiles

Le Dr Pierre-Henry Juan, président de SOS Médecins France (SMF), et le Dr Joëlle Martinaux, présidente de l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (UNCCAS), ont signé, fin avril, une convention-cadre visant à renforcer la continuité de l’action sanitaire et sociale menée au niveau local auprès des centres communaux ou intercommunaux d’action sociale (CCAS/CIAS).

Objectif : améliorer l’accès aux soins des populations en situation de précarité, d’isolement ou de dépendance sur l’ensemble du territoire français. « Nous nous réjouissons de la signature de ce partenariat entre deux entités engagées depuis l’origine en faveur de l’égalité du soin pour tous et contre les discriminations sociales », se félicite le président de SMF. « L’accompagnement des patients dépendants est un enjeu essentiel de cohésion sociale, complète la présidente de l’UNCCAS. Ces populations souvent isolées et seules doivent pouvoir bénéficier des mêmes droits que l’ensemble des citoyens français, en tout temps et en tout lieu. Ce partenariat ambitieux s’inscrit dans cette logique de l’action sociale de proximité que l’UNCCAS défend depuis sa création et que les CCAS portent au quotidien. »

Cette convention-cadre doit permettre de faciliter le recours à SOS Médecins par les CCAS/CIAS, pour toute consultation effectuée sur un patient en l’absence de son médecin traitant. Inversement, la continuité des soins sera assurée grâce à la nomination de référents locaux au sein des 65  associations du réseau de SOS médecins France, qui seront chargés de diffuser toute alerte ou information concernant un patient nécessitant une orientation ou un accompagnement social. Cette initiative contribuera ainsi à « favoriser une meilleure coordination des soins dans les territoires, au plus près des publics les plus fragiles », concluent les deux organisations.