« Pas de solitude dans une France fraternelle », thème de la Grande Cause nationale 2011

Publié le 24 novembre 2010 à 0h00 - par

« La solitude est un facteur de marginalisation et de pauvreté. Elle porte directement atteinte aux valeurs de solidarité qui fondent notre pacte social », estime le Premier ministre, qui vient d’attribuer le label de Grande Cause nationale pour 2011 à un collectif d’associations réuni autour de la Société de Saint-Vincent-de-Paul.

« Pas de solitude dans une France fraternelle », thème de la Grande Cause nationale 2011

Le Premier ministre a attribué, le 23 novembre, le label de Grande Cause nationale pour 2011 au collectif d’associations « Pas de solitude dans une France fraternelle », constitué autour de la Société de Saint-Vincent-de-Paul. Ce label va permettre à des organismes à but non lucratif, souhaitant organiser des campagnes faisant appel à la générosité publique, d’obtenir des diffusions gratuites sur les radios et les télévisions publiques. Les nombreuses associations humanitaires et caritatives, de tous horizons et de toutes sensibilités, rassemblées dans le collectif « Pas de solitude dans une France fraternelle », « apportent, avec leurs salariés et leurs bénévoles, aide et réconfort à nos concitoyens qui souffrent de solitude  », explique François Fillon.

« À la fois symptôme et cause du morcellement des sociétés modernes, trop souvent méconnue, la solitude frappe les populations les plus diverses. Ce mal social, qui touche aujourd’hui plusieurs millions de personnes, est considéré par une très large majorité de Français comme un véritable enjeu de société. La solitude est un facteur de marginalisation et de pauvreté. Elle porte directement atteinte aux valeurs de solidarité qui fondent notre pacte social », commente le Premier ministre. En soutenant par leurs dons le collectif « Pas de solitude dans une France fraternelle », « nos concitoyens vont pouvoir encourager les actions engagées contre cette souffrance du quotidien, qui prospère trop souvent dans le silence et l’indifférence. Leur aide pourra aussi se prolonger par un engagement citoyen au service des plus fragiles », espère François Fillon.