Renforcer l’égalité entre les femmes et les hommes

Publié le 4 janvier 2013 à 0h00 - par

Le gouvernement instaure un Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes et une mission pour la protection des femmes contre les violences.

Renforcer l'égalité entre les femmes et les hommes

La ministre des Droits des femmes a présenté deux décrets au Conseil des ministres du 3 janvier : le premier pour créer un Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, le second une mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains. Ces textes font suite au Comité interministériel aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes du 30 novembre 2012 et s’inscrivent dans le plan d’action « Une troisième génération des droits des femmes : vers une société de l’égalité réelle ».

Le premier décret instaure donc un Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes. Placé auprès du Premier ministre, il se substituera à l’observatoire de la parité. Le Haut conseil animera le débat public sur les grandes orientations de la politique pour l’égalité, notamment en ce qui concerne la lutte contre les violences de genre, la place des femmes dans les médias et la diffusion de stéréotypes sexistes, la santé génésique, l’égal accès aux fonctions publiques et électives et la dimension internationale de la lutte pour les droits des femmes. Il associera des parlementaires, des élus locaux, des personnalités qualifiées, des représentants des associations et des administrations de l’État. Ce Haut conseil sera installé par le Premier ministre au début de l’année 2013. L’ensemble de ses membres sera nommé prochainement.

Le deuxième décret crée une mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof). Cette structure exercera « un rôle d’animation, d’évaluation et de mise en réseau des politiques locales de lutte contre les violences pour veiller à l’identification et la généralisation rapide des bonnes pratiques ». Elle contribuera à la formation des acteurs publics et privés intervenant dans la protection des femmes contre les violences. Elle assurera, également, la coordination nationale en matière de lutte contre la traite des êtres humains, conformément à la convention du Conseil de l’Europe.