Lutte contre la maltraitance des personnes âgées : l’AD-PA propose la création de commissions départementales de transparence

Publié le 4 mai 2010 à 2h00 - par

L’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) soutient la secrétaire d’État chargée des Aînés dans sa volonté de fermer les établissements qui dysfonctionnent et fait des propositions complémentaires.

Lutte contre la maltraitance des personnes âgées : l'AD-PA propose la création de commissions départementales de transparence

Nora Berra, secrétaire d’État chargée des Aînés, a signifié sa volonté de fermer les établissements qui dysfonctionnent. Elle indique détenir une liste de 200 structures, soit 2 % des 10 000 établissements existants, annonce l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA). L’association « soutient cette démarche si elle est engagée en toute transparence avec les acteurs concernés, car seule une volonté forte de l’État peut mettre hors d’état de nuire ceux qui maltraitent des personnes fragiles et injurient toute une profession ».

L’AD-PA suggère donc de créer des commissions départementales de transparence, composées de représentants des personnes âgées, des familles, des consommateurs et des professionnels, devant lesquelles les pouvoirs publics présenteront leurs objectifs et feront le bilan des actions entreprises. Dans ce cadre, l’État indiquerait la déclinaison départementale des 200 structures, ajoute l’association.

Au-delà, l’association des directeurs demande :

  • L’extension des contrôles à l’aide à domicile. En effet, l’AD-PA « ne peut accepter que l’État favorise l’installation de nouvelles structures sans jamais évaluer leur activité ».
  • La réorganisation des systèmes de contrôle « pour les concentrer sur les structures suspectes, en mettant fin aux vérifications tatillonnes dans celles qui fonctionnent bien pour tenter de diminuer leurs budgets ».
  • L’augmentation du nombre de professionnels auprès des personnes âgées fragilisées à domicile comme en établissement, « seul vecteur d’une vraie politique de bientraitance ».