Un téléphone d’alerte destiné aux personnes âgées

Publié le 6 février 2015 à 0h00 - par

Le conseil général de Seine-Saint-Denis expérimente un téléphone portable d’alerte pour les personnes âgées.

Un téléphone d’alerte destiné aux personnes âgées

La secrétaire d’État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie, Laurence Rossignol, a remis à un particulier, le 2 février en Seine-Saint-Denis, le premier téléphone d’alerte destiné aux personnes âgées. Pour « améliorer et renforcer la protection de ce public spécifique », le conseil général et la préfecture de Seine-Saint-Denis ont, en effet, décidé d’expérimenter un dispositif de téléphone portable d’alerte destiné aux personnes âgées.

En cas d’agression (réelle ou redoutée), ce dispositif permet, par simple pression sur une touche, de se faire géolocaliser et de se mettre en contact avec une centrale d’écoute. Le téléopérateur de la centrale est alors en mesure d’analyser la situation, d’avertir, le cas échéant, les services de police, par le biais d’un numéro réservé, et de leur communiquer toutes les informations utiles pour leur intervention.

Ce système de géolocalisation de la victime, déclenché à sa demande, s’avèrera particulièrement utile :

    • Si la victime ne peut pas parler au téléopérateur, du fait de la présence de son agresseur ou parce qu’elle a été agressée ;

 

  • Si elle maîtrise mal la langue française ;

 

 

  • Dans les situations où la localisation par la victime elle-même est quasi impossible (forêt, parcs, zone industrielle, site naturel, route hors agglomération…).

 

Enfin, la géolocalisation permettra également, après une levée de doute, de ne pas perdre de temps (pas besoin de questionner longtemps sur la localisation). À l’inverse, en cas d’impossibilité de levée de doute, elle apportera une information très utile pour les services de police.

Ce dispositif a été proposé au conseil général de Seine-Saint-Denis par la société Vitaris. Pour sa mise en œuvre, une convention tripartite entre l’État, le conseil général de Seine-Saint-Denis et la société Vitaris a été signée.