La CNSA confirme l’intérêt des groupes d’entraide mutuelle (GEM)

Publié le 23 novembre 2012 à 0h00 - par

À l’occasion du premier comité national de suivi des GEM, la CNSA a présenté le bilan de l’activité de ces structures en 2011.

Depuis le 1er janvier 2011, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) assure la gestion nationale des groupes d’entraide mutuelle (GEM). Les GEM sont des lieux de rencontre, d’échanges et de soutien pour les personnes en situation de fragilité en raison de leurs troubles de santé. Lors du premier comité national de suivi des GEM, la Caisse a présenté, le 24 octobre, le bilan de l’activité de ces structures en 2011.

Nouveaux GEM : priorité aux personnes cérébro-lésées

L’an dernier, la CNSA a alloué plus de 27 millions d’euros aux ARS pour financer les GEM. Celles-ci ont délégué 24 millions aux 334 structures déjà installées. Le solde de 3 millions a permis aux ARS de financer la création de 39 nouveaux GEM. À savoir :

– 32 GEM pour réduire l’isolement des personnes cérébro-lésées. On recense, désormais, 40 structures pour ce public, soit au moins une par région.

– 7 GEM pour accueillir les personnes handicapées psychiques, là encore dans un objectif de rééquilibrage territorial, précise la CNSA, portant leur nombre total à 333 pour ce public.
 

Une fréquentation en hausse et des partenariats plus nombreux

Le bilan 2011 confirme « l’intérêt du dispositif, puisque la fréquentation des GEM est en augmentation (+ 13 % entre 2009 et 2011) », souligne la CNSA. En moyenne, un GEM accueille 68 usagers, soit plus de 22 600 personnes en 2011. Ces personnes s’investissent dans la structure. En effet, en moyenne, 47 finissent par y adhérer. Ces mêmes personnes participent plusieurs fois par semaine aux activités de soutien proposées, mais aussi pendant le week-end. De fait, plus d’un tiers des GEM sont ouverts le dimanche et neuf sur dix le sont ponctuellement le week-end.

L’objectif de réinsertion sociale des personnes vulnérables repose aussi sur les partenariats conclus entre le GEM et la cité, pour la recherche de formation ou d’emploi, par exemple, complète la Caisse. « Ces partenariats sont de plus en plus nombreux, traduisant le renforcement de l’inscription des GEM dans leur environnement », se félicite la CNSA.
 

Statuts et financement des GEM

En 2011, la principale source de financement des GEM provenait des  ARS (88 %). Selon le cahier des charges défini dans l’arrêté ministériel, le financement accordé par les ARS est conditionné par la signature d’une convention de parrainage et la constitution du GEM en association d’usagers. Le bilan 2011 fait état de 78 % GEM constitués en association d’usagers, un chiffre en progression depuis 2009.

Enfin, il démontre que 86 % des GEM ont signé une convention de parrainage. Durant le comité de suivi national, les associations d’usagers et les ARS présentes ont d’ailleurs souligné la nécessité de préciser le rôle des différents partenaires, notamment celui du parrain, différent de celui du gestionnaire, conclut la CNSA.

Le bilan complet est à consulter sur : www.cnsa.fr


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