Portraits d'acteurs

Jean-François Verdier

Jean-François VERDIER

Inspecteur général des Finances

« Au delà du rêve, une volonté et un chantier d’actualité : redonner la motivation aux agents publics et retrouver l’adhésion des citoyens. »

Quelles sont vos fonctions actuelles ?

Jean-François Verdier : Je suis depuis 2013 Inspecteur général des Finances.

Quelles ont été les grandes étapes de votre parcours professionnel ?

Jean-François Verdier : Tout d’abord, Sciences-Po Bordeaux, puis l’École d’officiers Saint-Cyr-Coetquidan - Direction du personnel ministère de la Défense et  l’ENA (1992). Ce furent ensuite différents postes dans la Préfectorale (Poitou Charentes et Corse) puis le cabinet du Président de l’Assemblée nationale jusqu'en 1997. À partir de 2002, je deviens Directeur de cabinet du ministre de la Famille, puis j'exerce ensuite les mêmes fonctions au ministère des PME puis au ministère de la Fonction publique. Nommé en 2006 Directeur du personnel, de l'immobilier et de l'action sociale des ministères économiques et financiers à Bercy, j’ai ensuite été Directeur général de la Fonction publique de 2009 à 2013 et depuis Inspecteur général des Finances. Je suis par ailleurs président de l’IRA de Metz.

Citez le projet qui vous a le plus marqué et dont vous êtes le plus fier ?

Jean-François Verdier : Je crois pouvoir dire que c’est ma contribution au rétablissement de l’État de droit en Corse après l’assassinat du préfet Érignac.

Avez-vous un rêve que vous souhaiteriez concrétiser ?

Jean-François Verdier : Au delà du rêve, une volonté et un chantier d’actualité : redonner la motivation aux agents publics et retrouver l’adhésion des citoyens.

Comment décririez-vous votre engagement personnel en tant qu’acteur public ?

Jean-François Verdier : Je ne reste pas cantonné à mes missions, certes passionnantes, en cherchant toutes les occasions de faire partager mes convictions et mon expérience, par l’enseignement (Master 1 et 2 de management public), la participation à tous colloques et débats sur ces questions, des interventions dans de nombreux organismes publics et privés, en France et à l’étranger.

Quelles sont les qualités essentielles inhérentes à vos fonctions ?

Jean-François Verdier : Se souvenir d’où l’on vient, savoir où l’on veut aller, toujours apprendre, savoir douter, être capable de prendre du recul et… entretenir sa forme physique.

Quelles sont les rencontres qui vous ont le plus marqué dans votre carrière ?

Jean-François Verdier : Elles sont nombreuses et parfois anonymes, parmi les plus connues, des hommes et femmes politiques d’exception que j’ai eu la chance de servir directement : Jean-Pierre Raffarin, Philippe Séguin, Christian Jacob, Dominique de Villepin… Des femmes au courage hors norme : Isabelle Massin à la sécurité routière, Bernadette Malgorn, Christine Lagarde, Marilyse Lebranchu…

Quels sont les deux changements les plus importants qui ont impacté votre carrière ?

Jean-François Verdier : Sans aucun doute l’élection de Jacques Chirac en 1995 et dans un autre ordre d'idée mon affectation en Corse, avec des impacts sur tous les plans.

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