Portraits d'acteurs

Jean-Luc Ducrocq Administrateur général, conseiller spécial auprès du DGS chargé de projets transversaux entre la Ville et la Métropole de Lyon

Jean-Luc DUCROCQ

Administrateur général, conseiller spécial auprès du DGS chargé de projets transversaux entre la Ville et la Métropole de Lyon

« Je suis un « militant » du service public soucieux du respect des hommes, de la rigueur financière, avec une volonté farouche de toujours innover. »

Quelles sont vos fonctions actuelles ?

Jean-Luc Ducrocq : Administrateur général, conseiller spécial auprès du DGS chargé de projets transversaux entre la Ville et la Métropole de Lyon.

Quelles ont été les grandes étapes de votre parcours professionnel ?

Jean-Luc Ducrocq : 12 ans tout d’abord dans une ville nouvelle, Saint-Quentin-en-Yvelines en tant que Directeur général. Puis 10 ans en tant que Directeur Général Adjoint à Grenoble, finances puis culture, sports, jeunesse. Je suis ensuite DGS du Conseil général du Finistère puis Directeur Général Adjoint Ville de Lyon en charge des Ressources Humaines.

Citez le projet qui vous a le plus marqué et dont vous êtes le plus fier ?

Jean-Luc Ducrocq : Il y en a plusieurs :

  • À la ville nouvelle de Saint-Quentin, la mise en place d’un système d’évaluation des personnels avec intéressement financier (1990).
  • À Grenoble, la mise en place du projet Foot GF38.
  • Dans le Finistère le plan stratégique développement durable (Agenda 21) avec évaluation des politiques publiques.
  • Et à Lyon, la mise en place d’un contrat collectif de protection santé et prévoyance pour les salariés de la ville.


Je ne parviens pas à faire un classement dans tous ces projets, pour moi, tous ont la même valeur.

Avez-vous un rêve que vous souhaiteriez concrétiser ?

Jean-Luc Ducrocq : J’ai seulement un souhait : continuer à avoir une activité professionnelle même réduite après ma cessation d’activité dans le domaine du conseil aux entreprises ou collectivités locales.

Comment décririez-vous votre engagement personnel en tant qu’acteur public ?

Jean-Luc Ducrocq : Je suis un « militant » du service public soucieux du respect des hommes, de la rigueur financière, avec une volonté farouche de toujours innover.

Quelles sont les qualités essentielles inhérentes à vos fonctions ?

Jean-Luc Ducrocq : Qualité d’écoute, d’exemplarité, d’imagination, d’accompagnement à la réussite des collaborateurs par un management efficace et juste.

Quelles sont les rencontres qui vous ont le plus marqué dans votre carrière ?

Jean-Luc Ducrocq : Michel Rocard, cet homme politique que j’ai croisé d’abord comme maire de Conflans-Sainte-Honorine, puis Premier ministre, avait une vraie vision des problèmes de société et des solutions pour essayer de « changer la vie » comme le slogan de l’époque. Il a réussi à réconcilier les Néocalédoniens en ramenant la paix sur ce territoire français après le drame de la grotte d’Ouvéa. Il a mis en place le RMI. Il a créé la CSG. Inventif, convaincu et convaincant, cet homme politique restait facile d’accès, je l’ai rencontré très souvent et nous avons échangé de façon libre et amicale.

Roland Nadaus, maire de Guyancourt et Président de la ville nouvelle est un intellectuel cultivé et écrivain poète. C’était un patron décidé, enthousiasmant, leader charismatique toujours soucieux du travail collectif et du bien-être des habitants et de ses collaborateurs. Il a construit cette ville nouvelle mettant en œuvre une politique d’aménagement soucieuse des plus démunis. Il a su se retirer de tous ses mandats en passant la main pour se consacrer totalement à sa vocation littéraire.

Et Jean François Carenco. Je l’ai croisé jeune secrétaire général de la préfecture des Yvelines puis retrouvé préfet de la Région Rhône Alpes puis de la Région Île-de-France. Travailleur acharné, préfet atypique par ses prises de positions courageuses, il est pour moi le représentant symbolique de la Haute fonction publique d’État, forte, innovante et admirable. C’est un ami.

Quels sont les deux changements les plus importants qui ont impacté votre carrière ?

Jean-Luc Ducrocq : Le premier Institutionnel, l’« atterrissage » en Bretagne où j’ai découvert un pays fort, des hommes courageux et de parole. Le second sociétal, l’arrivée d’internet et du numérique et ses conséquences sur le travail.

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