Les français de plus en plus satisfaits de leurs services publics ?

Publié le 16 décembre 2011 à 0h00 - par

C’est ce que conclut le sondage réalisé par BVA pour l’Institut Paul Delouvrier en octobre et novembre et publié début décembre.

Parmi les conclusions du sondage, premier constat effectué par BVA : l’emploi, la lutte contre le chômage, l’éducation et la santé constituent les principaux domaines dans lesquels les pouvoirs publics devraient porter leurs efforts : respectivement 46%, 46% et 36% des personnes sondés citent ces domaines.  

Viennent ensuite la sécurité sociale (citée par 25%), la police et gendarmerie (22%), le logement (21%), la justice (18%), l’environnement (15%). Principale évolution par rapport aux années précédentes étant la baisse de 12 points de l’emploi et de lutte contre le chômage en un an, citée en 2010 par 58% des sondés, et en 2009 par 59%. Les autres domaines restant relativement stables d’une année sur l’autre, hormis la police et la gendarmerie, qui étaient absents des préoccupations des sondés en 2010.

Police et gendarmerie constituent aussi le domaine où l’action de l’Etat est la mieux perçue par les sondés, puisque cités par 68% d’entre eux, contre 58% en 2010. Suivent la santé publique (61%, qui gagne dix points elle aussi), et la sécurité sociale, à 58%, contre 44% en 2010.

De manière générale, selon ce sondage, l’action de l’Etat est mieux perçue dans son ensemble qu’en 2010, la plupart des domaines prenant entre 5 et 10 points d’une année sur l’autre.

Moins d’impôts ou de meilleurs services publics ?

Lorsqu’on demande aux sondés s’ils préfèrent de meilleurs services publics potentiellement plus chers ou moins d’impôts quitte à voir les services publics se détériorer, 43% choisissent la première option, contre 52% préférant risquer une baisse des prestations, si tant est qu’elles soient moins chères (5% ne se prononçant pas).

L’attachement aux services publics diminue chez les sans diplômes (32% pour de meilleures prestations contre 64% pour moins d’impôts, pour 4% d’indécis), et croît chez les diplômés du supérieur (49% contre 45%, avec 6% d’indécis). Mais le vrai clivage se fait entre sympathisants de gauche et de droite, (50% contre 45% chez les premiers, 39% contre 58% chez les seconds).
 

Sondage effectué auprès de 1008 Français interrogés par téléphone représentatif de la population française en termes de sexe, âge de l’interviewé, profession du chef de ménage après stratification par région et catégorie d’agglomération.