Les médecins ont une vision positive des objets de santé connectés selon un sondage

Publié le 19 janvier 2015 à 0h00 - par

Bracelets pour contrôler l’activité physique ou tensiomètres reliés à un smartphone : les objets connectés pour la santé, qu’ils soient destinés au grand public ou aux malades, sont perçus positivement par les médecins, selon un sondage publié lundi 19 janvier.

Les médecins ont une vision positive des objets de santé connectés selon un sondage

81 % des médecins estiment que « la santé connectée est une opportunité pour la qualité de soins » et 91 % jugent qu’elle est « une opportunité pour améliorer la prévention » des maladies chez les patients. Cette enquête d’opinion, réalisée du 2 au 12 décembre 2014 par téléphone sur un échantillon de 399 médecins généralistes et spécialistes par l’institut Odoxa pour la société de télécoms Orange et l’assureur MNH, confirme l’intérêt des professionnels de santé pour ces nouveaux outils. En plein développement, les objets de santé connectés recueillent des données sur les personnes qui les utilisent pour les transmettent par internet à des logiciels en vue d’une analyse et d’un traitement utiles à la santé des utilisateurs. Il peut s’agir d’objets pour le grand public comme des pèse-personnes connectés ou des outils réservés à des malades et prescrits par les médecins comme des tensiomètres connectés.

Les médecins jugent que ces objets sont avant tout utiles pour ceux qui souffrent de maladies chroniques ou d’affections de longue durée (à 70 %) et dans une moindre mesure pour les plus jeunes (37 % de réponses positives), pour les personnes âgées fragiles (31 %) et pour les « séniors actifs » (22 %). Les professionnels de santé estiment à 94 % que ces objets contribuent à « l’éducation thérapeutique » de leurs patients pour leur permettre de mieux vivre avec leur maladie et à 93% qu’ils contribuent à la prévention des risques de santé comme l’obésité, le diabète ou l’hypertension.Toutefois, environ la moitié des médecins pensent que ces objets constituent une menace pour le secret médical et un tiers jugent que ces objets menacent le libre choix des patients.

Une « infime minorité » de malades, évaluée à 5 %, est équipée d’objets médicaux connectés selon un autre sondage réalisé par le même institut auprès de 406 personnes atteintes de maladies chroniques ou d’affections de longue durée (par exemple diabètes, insuffisances cardiaques graves, cancers ou maladie d’Alzheimer).

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