Cas de zika, de dengue et de chikungunya en Nouvelle-Calédonie

Publié le 30 décembre 2013 à 0h00 - par

Des cas de zika, de dengue et de chikungunya sont actuellement déclarés en Nouvelle-Calédonie où les autorités sanitaires exhortent la population à lutter contre les moustiques, ont-elles indiqué lundi.

Cas de zika, de dengue et de chikungunya en Nouvelle-Calédonie

Le zika, maladie qui provoque fièvre, douleurs musculaires et éruptions cutanées, est apparue mi-novembre dans l’archipel, en provenance de Polynésie française, frappée par une importante épidémie. « Il y a 18 cas déclarés de zika. Toutes les personnes revenaient de Tahiti mais il est possible qu’à bas bruit le virus circule localement sans que nous en ayons encore connaissance », a déclaré à l’AFP, Martine Noël médecin de veille sanitaire à la DASS. Il a été recommandé à toute personne de retour de Polynésie de mettre du répulsif contre les moustiques pendant sept jours afin de limiter les risques de propagation du virus en Nouvelle-Calédonie. Fréquent en Afrique et en Asie, le zika n’avait pas été observé en Océanie depuis 2007 où 153 personnes avaient été infectées en Micronésie.

Chaque mois environ, un cas de chikungunya est également déclaré, et la DASS craint qu’avec les fortes chaleurs des mois d’été (janvier à mars), les infections se multiplient.

La dengue de type 1, qui a touché 11 000 personnes lors d’une épidémie entre septembre 2012 et octobre 2013 tuant quatre personnes, continue également de sévir, à raison de dix à vingt cas par mois.

« Ce que nous redoutons le plus, c’est une propagation du zyka, du chikungunya ou d’un nouveau sérotype de dengue, deux ou trois comme en Polynésie, car la population calédonienne est vierge », a déclaré Mme Noël. Ces trois virus, aux symptômes proches, sont véhiculés par le moustique Aedes Aegypti, qui prospère dans les petites retenues d’eau des pots de fleurs, des pneus, des gouttières ou de n’importe quel récipient. « Ce moustique pond dans des gîtes larvaires précis. Si chacun d’entre nous est vigilant, on peut s’en débarrasser », a déclaré Martine Noël, tandis qu’une campagne de sensibilisation a été lancée par le gouvernement local.

Copyright © AFP : « Tous droits de reproduction et de représentation réservés ». © Agence France-Presse 2013


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