De plus en plus pratiquée, la radiologie interventionnelle est en effet confrontée à un risque plus important que l’imagerie diagnostique, expliquent les auteurs de cette publication (S. Malavaud, F. Joffre, J. Auriol et D. Darres). Ces préconisations de bonnes pratiques ont donc pour objectif « de proposer, en fonction des différentes facettes de l’activité, des mesures préventives et de maîtrise du risque infectieux, simples à appliquer et en accord avec les recommandations existantes dans les domaines chirurgicaux et d’accès vasculaires ».
Les auteurs formulent ainsi douze recommandations concernant :
- la sensibilisation, l’information et la formation au risque infectieux,
- la tenue de travail,
- l’hygiène des mains,
- la qualité microbiologique de l’eau,
- le nettoyage et l’entretien des locaux,
- la prise en charge des dispositifs médicaux réutilisables,
- la préparation cutanée du patient,
- l’antibioprophylaxie,
- la structure de radiologie interventionnelle (actes de niveaux 1, 2 et 3),
- les aspects organisationnels.
Pia Hémery
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