L’Île-de-France s’engage pour lutter contre les déserts médicaux

Publié le 17 octobre 2017 à 13h00 - par

Cette année, la région Île-de-France consacre 3,5 millions d’euros à la lutte contre les  déserts médicaux.

L’Île-de-France s’engage pour lutter contre les déserts médicaux

La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, et sa vice-présidente chargée de l’Action sociale, de la Santé et de la Famille, Farida Adlani, ont salué, le 13 octobre, les orientations présentées le jour même par le gouvernement pour lutter contre les déserts médicaux. « Ces initiatives, qui placent les territoires et les professionnels de santé au cœur des décisions, vont dans le sens de la stratégie régionale en faveur de la lutte contre les déserts médicaux », adoptée en septembre 2017 par le conseil régional, se félicite Valérie Pécresse.

La région francilienne a fait de la reconquête des déserts médicaux l’une des priorités de sa politique de santé. Selon sa présidente, celle-ci « s’articule autour d’une volonté forte : opérer un véritable choc de simplification dans les dispositifs régionaux pour maintenir les professionnels de santé sur le territoire francilien, en faisant confiance aux acteurs des territoires pour construire des projets et innover tout en s’appuyant sur les collectivités pour aider concrètement les professionnels de santé à s’installer ».

Pour ce faire, le conseil régional s’est attaché à intervenir auprès de l’ensemble des professionnels de santé concernés : tous les praticiens, de toutes les structures et de toutes les formes d’exercices. « Les déserts médicaux ne se réduisent en effet pas à l’absence de médecins : nous nous engageons ainsi également pour rétablir l’accès à l’ensemble des professionnels de santé pour tous sur l’ensemble du territoire francilien », précise Valérie Pécresse.

La région Île-de-France s’est donc engagée à :

  • Soutenir l’installation de tous les praticiens : le conseil régional va soutenir financièrement l’installation de tous les praticiens (médecins généralistes, spécialistes, infirmières, masseurs-kinésithérapeutes…), de toutes les structures (collectives et isolées), de toutes les formes d’exercice (salarié et libéral), qui exercent en secteur 1 et 2 (à tarif modéré). Elle portera l’aide à l’équipement et aux travaux pour les cabinets de groupe à 50 % (plafonné à 15 000 euros) et apportera une aide financière de 15 000 euros pour la sécurisation des locaux des praticiens libéraux.
  • S’affranchir d’un zonage statique au profit d’une démarche dynamique : l’évolution de la démographie médicale en Île-de-France oblige à une grande réactivité des capacités d’intervention de la région. Ainsi, elle ne se limitera plus aux zones définies par l’Agence régionale de santé (ARS) pour aider financièrement un professionnel de santé.
  • Aider les professionnels de santé dont on manque particulièrement (masseurs-kinésithérapeutes et sages-femmes) en leur octroyant une bourse de 700 euros par mois pendant leurs deux dernières années d’études, en contrepartie d’un engagement à exercer en zone carencée pendant 3 ans.
  • Participer au développement de l’e-santé, en finançant notamment certains projets de collectivités souhaitant acquérir des dispositifs connectés en santé (télémédecine…).
  • Signer une convention avec l’ARS pour redynamiser l’offre de soins ambulatoire.

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